Poème - En vain la peur d'un joug tendre et fatal Vient m'adjurer d'être de toi guérie: Un...
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Vient m'adjurer d'être de toi guérie:
Un corps, aimé est comme un lieu natal,
Un vif amour est comme une patrie !
Je ne veux plus occuper ma raison
À repousser ta permanente image.
J'attends ! - Parfois la plus chaude saison
Boit la fraîcheur du survenant orage.
- Mais quand ma vie au souhait insistant
Est par ta voix jusqu'aux veines mordue,
J'arrache un cri à mon coeur haletant,
Comme un poignard dont la lame est tordue...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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