Poème portune - 4 Poèmes sur portune

4 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épuration épurations hypertendu hypertendue hypertendues hypertendus hypertension hypertensions hypertonie hypertonies paratonnerre paratonnerres pare-étincelles partaient partance partances partant partante partantes partants partenaire partenaires partenariat partenariats partent parthénogénétique parthénogénétiques partions partition partitionna partitionnai partitionnaient partitionnais partitionnait partitionnâmes partitionnant partitionnas partitionnasse partitionnassent partitionnasses partitionnassiez partitionnassions partitionnât partitionnâtes partitionne partitionné partitionnée partitionnées partitionnement partitionnements partitionnent partitionner partitionnera partitionnerai partitionneraient partitionnerais partitionnerait partitionneras partitionnèrent partitionnerez partitionneriez partitionnerions partitionnerons partitionneront partitionnes partitionnés partitionnez partitionniez partitionnions partitionnons partitions parton partons parution parutions péritoine péritoines péritonéal péritonéale péritonéales péritonéaux péritonite péritonites pertinemment pertinence pertinences pertinent pertinente pertinentes pertinents pirataient piratant piratent pirations piratons pirouettaient pirouettant pirouettent pirouettions pirouettons poireautaient poireautant poireautent poireautions poireautons poirotaient poirotant poirotent poirotions poirotons portaient portance portances portant portante portantes portants porte-enseigne portent portion portionnaire portionnaires portions portons portune portunes pourtant prêtaient prêtant prétantaine prétantaines prétend prétendaient prétendais prétendait prétendant prétendante prétendantes prétendants prétende prétendent prétendes prétendez prétendiez prétendîmes prétendions prétendirent prétendis prétendisse prétendissent prétendisses prétendissiez prétendissions prétendit prétendît prétendîtes prétendons prétendra prétendrai prétendraient prétendrais prétendrait prétendras prétendre prétendrez prétendriez prétendrions prétendrons prétendront prétends prétendu prétendue prétendues prétendument prétendus prêtent prétentaine prétentaines prétentiard prétentiarde prétentiardes prétentiards prétentieuse prétentieusement prétentieuses prétentieux prétention prétentions prêtions prêtons protéine protéines protéinurie protéinuries proton protons prytane prytanée prytanées prytanes puritain puritaine puritaines puritains puritanisme puritanismes purotin purotins ...

Je t'aimais par les yeux, je puis
Me détourner de ton visage,
Te parler sans boire à ce puits
De ton regard vibrant et sage.

Je t'accosterai comme font
Les prêtres avec les abbesses;
Plus rien ne trouble et ne confond
Une paupière qui s'abaisse.

Si terrible que soit l'amour,
Si spontané, ferme, invincible,
Le coeur heureux l'aidait toujours...
Mais tu me seras invisible.

Grave, je porterai le deuil,
Que nul hormis toi ne soupçonne,
De dédaigner sur ta personne
L'injuste beauté de ton oeil.

Quand ta voix engageante et tiède
Voudra reprendre le chemin
De mon coeur, qui te vint en aide
Avec la douceur de mes mains,

J'aurai cet aspect d'infortune
Qui surprend et fait hésiter;
Tu pourras, sombre iniquité,
Croire enfin que tu m'importunes !

Comment me nuirait désormais
Ton fin et vivant paysage
Si mes yeux n'abordent jamais
Son délicat coloriage ?

Si jamais je ne me repais
De la nourriture irritante
Par quoi je détruisais ma paix ?
Si plus rien en toi ne me tente ?

- Et qu'étais-tu, toi que j'ai craint
Plus que toute mort et tout blâme,
Si ton charme succombe au frein
Du noble souci de mon âme ?

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

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Comme une belle fleur assise entre les fleurs,
Mainte herbe vous cueillez en la saison plus tendre
Pour me les envoyer, et pour soigneuse apprendre
Leurs noms et qualités, espèces et valeurs.

Était-ce point afin de guérir mes douleurs,
Ou de faire ma plaie amoureuse reprendre ?
Ou bien, s’il vous plaisait par charmes entreprendre
D’ensorceler mon mal, mes flammes et mes pleurs ?

Certes je crois que non : nulle herbe n’est maîtresse
Contre le coup d’Amour envieilli par le temps.
C’était pour m’enseigner qu’il faut dès la jeunesse,

Comme d’un usufruit, prendre son passe-temps :
Que pas à pas nous suit l’importune vieillesse,
Et qu’Amour et les fleurs ne durent qu’un Printemps.
Comme une belle fleur assise entre les fleurs
Poèmes de Pierre de Ronsard

Citations de Pierre de Ronsard

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