Poème pieuses - 2 Poèmes sur pieuses


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épieuse épieuses épiez épiiez épousa épousai épousais épousait épousas épouse épousée épousées épouses épousez épousiez épuisa épuisai épuisais épuisait épuisas épuise épuisée épuisées épuises épuisez épuisiez Papouasie pausa pausai ...


Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles
Étalaient
en tableaux la sainte vérité,
Dont
l'effet, réchauffant les pieuses entrailles,
Tempérait
la froideur de leur austérité.

En
ces temps où du Christ florissaient les semailles,
Plus
d'un illustre moine, aujourd'hui peu cité,
Prenant
pour atelier le champ des funérailles,
Glorifiait
la mort avec simplicité.

-
Mon âme est un tombeau que, mauvais cénobite,
Depuis
l'éternité je parcours et j'habite ;
Rien
n'embellit les murs de ce cloître odieux.

Ô
moine fainéant ! Quand saurai-je donc faire
Du
spectacle vivant de ma triste misère
Le
travail de mes mains et l'amour de mes yeux ?
Le mauvais moine
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Pour lui prouver que je l’aime plus que moi-même,
Je
donnerai mes yeux à la femme que j’aime.

Je
lui dirai d’un ton humble, tendre et joyeux :
Ma très chère, voici l’offrande de mes yeux.

Je
te donnerai mes yeux qui virent tant de choses.
Tant
de couchants et tant de mers et tant de roses.

Ces
yeux, qui furent miens, se posèrent jadis
Sur
le terrible autel de l’antique Eleusis,

Sur
Séville aux beautés pieuses et profanes,
Sur
la lente Arabie avec ses caravanes.

J’ai
vu Grenade éprise en vain de ses grandeurs
Mortes
, parmi les chants et les lourdes odeurs.

Venise
qui pâlit, Dogaresse mourante,
Et
Florence qui fut la maîtresse de Dante.

J’ai
vu l’Helladepleure un écho de syrinx,
Et
l’Egypte accroupie en face du grand Sphinx,

J’ai
vu, près des flots sourds que la nuit rassérène,
Ces
lourds vergers qui sont l’orgueil de Mytilène.

J’ai
vu des îles d’or aux temples parfumés,
Et
ce Yeddo, plein de voix frêles de mousmés.

Au
hasard des climats, des courants et des zones,
J’ai
vu la Chine même avec ses faces jaunes…

J’ai
vu les îles d’or où l’air se fait plus doux,
Et
les étangs sacrés près des temples hindous,

Ces
templessurvit l’inutile sagesse…
Je
te donne tout ce que j’ai vu, ma maîtresse !

Je
reviens, t’apportant mes ciels gris ou joyeux.
Toi
que j’aime, voici l’offrande de mes yeux.
L’offrande
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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