Poème medite - 4 Poèmes sur medite


4 poèmes


Phonétique : maudite maudites maudîtes maudits médiatisé médiats médita méditai méditais méditait méditas méditât méditâtes médite méditée méditées médites médités médîtes médits


Des vers, à loi, rimeur intarissable ?
A
toi des vers ? C'est un projet de fou !
C
'est au désert jeter un grain de sable ;
Sur
le rocher c'est poser un caillou.
N
'ai-je pas vu ma muse trop rebelle
A
mes désirs souvent se refuser ?
Or
, pour parler ta langue maternelle,
Il faut improviser.

Improviser
, c'est le premier mérite,
Le
vrai trésor, l'inestimable bien,
En
notre sièclecelui qui fait vite
A
plus de prix que celui qui fait bien.
Heureux
qui sait faire vite et bien faire !
Avec
cet art à tout l'on peut viser.
De
lui naquit ton succès populaire ;
Tu sus l'improviser !

Peu
d'élus ont ce talent en partage.
Ils
l'ignoraient, nos tuteurs des trois jours,
Oui
, de juillet saisissant l'héritage,
Ont
du torrent si bien réglé le cours.
Depuis
qu'ils ont remis tout à sa place,
Si
le pays n'est que plus divisé,
C
'est qu'oubliant le précepte d'Horace,
Ils ont improvisé.

Un
gros banquier qui ne prête qu'à douze,
A
, l'an dernier, serré le doux lien.
Avant
six mois, sa diligente épouse
Donne
à l'Etat un petit citoyen.
Le
financier d'abord éclate et peste ;
Puis
il médite, et bientôt ravisé,
«
Diable, dit-il, ma femme est un peu leste !
Aurais-je improvisé ? »

Si
le secret de ton art poétique
Aux
dieux du monde était du moins livré !
Société
, mœurs, lois et politique,
Tout
a besoin d'être régénéré.
Des
exploitants en vain l'absurde foule
Nous
dit : « Le temps peut seul organiser. »
Badauds, arrière ! autour de vous tout croule.
Il faut improviser.
L'improvisation
Poèmes de Agénor Altaroche

Citations de Agénor Altaroche
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Dans les instants où je dors,
Jetée
au fond des ténèbres,
Je
ressens la paix funèbre
D
'être une morte, et toi mort.

Mais
, hélas ! ô ma merveille,
Toi
si débordant, si beau,
Comme
brisant un tombeau
Tu
revis quand je m'éveille !

Tout
mon être en est blessé,
Et
, baissant mon front hagard,
Je
médite ton regard
Je
recommence à penser...

-
Au fond des bagnes, sans doute,
Le
pauvre forçat écoute,
Sous
le soleil dont il meurt,
Une
sournoise rumeur...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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