Poème lamait - 2 Poèmes sur lamait


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : élima élimai élimais élimait élimâmes élimas élimât élime élimé élimée élimées élimes élimés élûmes hâlâmes hélâmes hélium héliums laçâmes lama lamai lamais lamait lamâmes lamas lamât lame lamé lamée ...


Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine
Et
quand il eut donné son obole à Charon,
Un
sombre mendiant, œil fier comme Antisthène,
D
'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.

Montrant
leurs seins pendants et leurs robes ouvertes,
Des
femmes se tordaient sous le noir firmament,
Et
, comme un grand troupeau de victimes offertes,
Derrière
lui traînaient un long mugissement.

Sganarelle
en riant lui réclamait ses gages,
Tandis
que Don Luis avec un doigt tremblant
Montrait
à tous les morts errant sur les rivages
Le
fils audacieux qui railla son front blanc.

Frissonnant
sous son deuil, la chaste et maigre Elvire,
Près
de l'époux perfide et qui fut son amant,
Semblait
lui réclamer un suprême sourire
brillât la douceur de son premier serment.

Tout
droit dans son armure, un grand homme de pierre
Se
tenait à la barre et coupait le flot noir ;
Mais
le calme héros, courbé sur sa rapière,
Regardait
le sillage et ne daignait rien voir.
Don Juan aux enfers
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Hans Carvel prit sur ses vieux ans
Femme
jeune en toute manière;
Il
prit aussi soucis cuisants;
Car
l'un sans l'autre ne va guère.

Babeau
(c'est la jeune femelle, Fille du bailli Concordat)
Fut
du bon poil, ardente, et belle
Et
propre à l'amoureux combat.
Carvel
craignant de sa nature
Le
cocuage et les railleurs,
Alléguait
à la créature

Et
la Légende, et l'Ecriture,
Et
tous les livres les meilleurs:
Blâmait
les visites secrètes;
Frondait
l'attirail des coquettes,
Et
contre un monde de recettes,
Et
de moyens de plaire aux yeux,

Invectivait
tout de son mieux.
A
tous ces discours la galande
Ne
s'arrêtait aucunement;
Et
de sermons n'était friande
A
moins qu'ils fussent d'un amant.
Cela
faisait que le bon sire

Ne
savait tantôt plus qu'y dire,
Eut
voulu souvent être mort.
Il
eut pourtant dans son martyre
Quelques
moments de réconfort:
L
'histoire en est très véritable.
Une
nuit, qu'ayant tenu table,

Et
bu force bon vin nouveau,
Carvel
ronflait près de Babeau,
Il
lui fut avis que le diable
Lui
mettait au doigt un anneau,
Qu
'il lui disait..: Je sais la peine
Qui
te tourmente, et qui te gène ;

Carvel
, j'ai pitié de ton cas,
Tiens
cette bague, et ne la lâches.
Car
tandis qu'au doigt tu l'auras,
Ce
que tu crains point ne seras,
Point
ne seras sans que le saches.
Trop
ne puis vous remercier,

Dit
Carvel, la faveur est grande.
Monsieur
Satan, Dieu vous le rende,
Grand
merci Monsieur l'aumônier
Là-dessus
achevant son somme,
Et
les yeux encore aggraves,
Il
se trouva que le bon homme

Avait
le doigt ou vous savez.
L'anneau d'Hans Carvel
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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