Poème forment - 3 Poèmes sur forment


3 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : faramineuse faramineuses faramineux fermaient fermant fermante fermantes fermants fermement ferment fermenta fermentable fermentables fermentai fermentaient fermentais fermentait fermentâmes fermentant fermentas fermentasse fermentassent fermentasses fermentassiez fermentassions fermentât fermentâtes fermentatif fermentatifs ...


Du zéphyr l'amoureuse haleine
Soulève
encor tes longs cheveux ;
Sur
ton sein leurs flots onduleux
Retombent
en tresses d'ébène,

L
'ombre de ce voile incertain
Adoucit
encor ton image,
Comme
l'aube qui se dégage
Des
derniers voiles du matin.

Du
soleil la céleste flamme
Avec
les jours revient et fuit ;
Mais
mon amour n'a pas de nuit,
Et
tu luis toujours sur mon âme.

C
'est toi que j'entends, que je vois,
Dans
le désert, dans le nuage;
L
'onde réfléchit ton image;
Le
zéphyr m'apporte ta voix.

Tandis
que la terre sommeille,
Si
j'entends le vent soupirer,
Je
crois t'entendre murmurer
Des
mots sacrés à mon oreille.

Si
j'admire ces feux épars
Qui
des nuits parsèment le voile,
Je
crois te voir dans chaque étoile
Qui
plaît le plus à mes regards.

Et
si le souffle du zéphyr
M
'enivre du parfum des fleurs.
Dans
ses plus suaves odeurs
C
'est ton souffle que je respire.

C
'est ta main qui sèche mes pleurs,
Quand
je vais, triste et solitaire,
Répandre
en secret ma prière
Près
des autels consolateurs.

Quand
je dors, tu veilles dans l'ombre ;
Tes
ailes reposent sur moi ;
Tous
mes songes viennent de toi,
Doux
comme le regard d'une ombre.

Pendant
mon sommeil, si ta main
De
mes jours déliait la trame,
Céleste
moitié de mon âme,
J
'irais m'éveiller dans ton sein !

Comme
deux rayons de l'aurore,
Comme
deux soupirs confondus,
Nos
deux âmes ne forment plus
Qu
'une âme, et je soupire encore !
Souvenir
Poèmes de Alphonse de Lamartine

Citations de Alphonse de Lamartine
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À présent que j'ai bien connu
Ton
visage calme et suave,
Et
, dans leur repos triste et brave,
L
'allongement de tes doigts nus,

Comment
voudrais-tu qu'autre chose
Ne
provoquât pas mon dédain ?
Comment
aimer encor la rose
Vaine
et fringante des jardins ?

Comment
goûter avec folie,
Comme
je faisais autrefois,
Les
grandes feuilles amollies
Qui
forment le dôme des bois ?

Comment
vanter l'azur ? Ah! puis-je
Chanter
,encor les vastes cieux,
Moi
qui chancelle du vertige
De
voir, dans le bleu de tes yeux,
Le
profond espace !

Ô
prunelles
Anxieuses
, au fond desquelles
Tournoie
une noire hirondelle...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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