Poème fanfaron+nbsp+Ce - 1 Poèmes sur fanfaron+nbsp+Ce

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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : fanfare fanfares fanfaron fanfaronna fanfaronnade fanfaronnades fanfaronnai fanfaronnaient fanfaronnais fanfaronnait fanfaronnâmes fanfaronnant fanfaronnas fanfaronnasse fanfaronnassent fanfaronnasses fanfaronnassiez fanfaronnassions fanfaronnât fanfaronnâtes fanfaronne fanfaronné fanfaronnent fanfaronner fanfaronnera fanfaronnerai fanfaronneraient fanfaronnerais fanfaronnerait fanfaronneras fanfaronnèrent fanfaronnerez fanfaronneriez fanfaronnerions fanfaronnerons fanfaronneront fanfaronnes fanfaronnez fanfaronniez fanfaronnions fanfaronnons fanfarons fanfrelucha fanfreluchai fanfreluchaient fanfreluchais fanfreluchait fanfreluchâmes fanfreluchant fanfreluchas fanfreluchasse fanfreluchassent fanfreluchasses fanfreluchassiez fanfreluchassions fanfreluchât fanfreluchâtes fanfreluche fanfreluché fanfreluchée fanfreluchées fanfreluchent fanfrelucher fanfreluchera fanfrelucherai fanfrelucheraient fanfrelucherais fanfrelucherait fanfrelucheras fanfreluchèrent fanfrelucherez fanfrelucheriez fanfrelucherions fanfrelucherons fanfrelucheront fanfreluches fanfreluchés fanfreluchez fanfreluchiez fanfreluchions fanfreluchons c c.-à-d ce ceci cédé ces cet ci ci-haut ciao Cie cité côté ct ...

Le roi des animaux se mit un jour en tête
De giboyer : il célébrait sa fête.
Le gibier du lion, ce ne sont pas moineaux,
Mais beaux et bons sangliers, daims et cerfs bons et beaux.
Pour réussir dans cette affaire,
Il se servit du ministère
De l'âne à la voix de Stentor.
L'âne à messer lion fit office de cor.
Le lion le posta, le couvrit de ramée,
Lui commanda de braire, assuré qu'à ce son
Les moins intimidés fuiraient de leur maison.
Leur troupe n'était pas encore accoutumée
A la tempête de sa voix ;
L'air en retentissait d'un bruit épouvantable :
La frayeur saisissait les hôtes de ces bois,
Tous fuyaient, tous tombaient au piège inévitable
Où les attendait le lion.
" N'ai-je pas bien servi dans cette occasion ?
Dit l'âne, en se donnant tout l'honneur de la chasse.

Oui, reprit le lion, c'est bravement crié :
Si je ne connaissais sa personne et ta race,
J'en serais moi-même effrayé. "
L'âne, s'il eût osé, se fût mis en colère,
Encor qu'on le raillât avec juste raison ;
Car qui pourrait souffrir un âne fanfaron ?
Ce n'est pas là leur caractère.

Le Lion et l'Ane chassant
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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