Poème facon+J+39+ai - 2 Poèmes sur facon+J+39+ai


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : faquin faquins faucon fauconna fauconnai fauconnais fauconnait fauconnas fauconnât fauconne fauconné fauconneau fauconnes faucons fécond fécondé fuguaient fuguant fuguent fuguions fuguons j jais jas jasé je jet jeté jeu ...


Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que
serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que
cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que
serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai
tout appris de toi sur les choses humaines
Et
j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai
tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme
on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme
au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai
tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.


Que
serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que
serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que
cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que
serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai
tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il
fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu
Que
le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu
m'as pris par la main dans cet enfer moderne
l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu
m'as pris par la main comme un amant heureux.

Que
serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que
serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que
cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que
serais-je sans toi que ce balbutiement.

Qui
parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce
pas un sanglot que la déconvenue
Une
corde brisée aux doigts du guitariste
Et
pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs
que dans le rêve, ailleurs que dans les nues.
Terre
, terre, voici ses rades inconnues.

Que
serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que
serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que
cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que
serais-je sans toi que ce balbutiement.

Je
sais je sais Tout est à faire
Dans
ce siècle où la mort campait
Et
va voir dans la stratosphère

Si
c'est la paix


Éteint
ici là-bas qui couve
Le
feu court on voit bien comment
Quelqu'un
toujours donne à la louve

Un
logement


Quelqu'un
toujours quelque part rêve
Sur
la table d'être le poing
Et
sous le manteau de la trêve

Il
fait le point


[
...]

C'est
la paix qui force le crime
À
s'agenouiller dans l'aveu
Et
qui crie avec les victimes

Cessez
le feu


Que serais-je sans toi
Poèmes de Louis Aragon

Citations de Louis Aragon
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Un homme de moyen âge,
Et tirant sur le grison,
Jugea qu'il était saison
De songer au mariage.
Il avait du comptant,
Et partant
De quoi choisir ; toutes voulaient lui plaire :
En quoi notre amoureux ne se pressait pas tant ;
Bien adresser n'est pas petit affaire.
Deux veuves sur son cœur eurent le plus de part :
L'une encore verte, et l'autre un peu bien mûre,
Mais qui réparait par son art
Ce qu'avait détruit la nature.
Ces deux veuves, en badinant,
En riant, en lui faisant fête,
L'allaient quelquefois testonnant,
C'est-à-dire ajustant sa tête.
La vieille, à tous moments, de sa part emportait
Un peu du poil noir qui restait,
Afin que son amant en fût plus à sa guise.
La jeune saccageait les poils blancs à son tour.
Toutes deux firent tant, que notre tête grise
Demeura sans cheveux, et se douta du tour.
" Je vous rends leur dit-il, mille grâces, les belles,
Qui m'avez si bien tondu :
J'ai plus gagné que perdu ;
Car d'hymen point de nouvelles.
Celle que je prendrais voudrait qu'à sa façon
Je vécusse, et non à la mienne.
Il n'est tête chauve qui tienne :
Je vous suis obligé, belles, de la leçon.
L'Homme entre deux âges, et ses deux Maîtresses
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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