Poème depeupler - 1 Poèmes sur depeupler

1 poème


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : dépailler dépaillera dépaillerai dépailleraient dépaillerais dépaillerait dépailleras dépaillèrent dépaillerez dépailleriez dépaillerions dépaillerons dépailleront dépeupler dépeuplera dépeuplerai dépeupleraient dépeuplerais dépeuplerait dépeupleras dépeuplèrent dépeuplerez dépeupleriez dépeuplerions dépeuplerons dépeupleront dépiler dépilera dépilerai dépileraient dépilerais dépilerait dépileras dépilèrent dépilerez dépileriez dépilerions dépilerons dépileront déplaira déplairai déplairaient déplairais déplairait déplairas déplaire déplairez déplairiez déplairions déplairons déplairont déplier dépliera déplierai déplieraient déplierais déplierait déplieras déplièrent déplierez déplieriez déplierions déplierons déplieront déploiera déploierai déploieraient déploierais déploierait déploieras déploierez déploieriez déploierions déploierons déploieront déplora déplorable déplorablement déplorables déplorai déploraient déplorais déplorait déplorâmes déplorant déploras déplorasse déplorassent déplorasses déplorassiez déplorassions déplorât déplorâtes déplore déploré déplorée déplorées déplorent déplorer déplorera déplorerai déploreraient déplorerais déplorerait déploreras déplorèrent déplorerez déploreriez déplorerions déplorerons déploreront déplores déplorés déplorez déploriez déplorions déplorons déplurent dépolarisa dépolarisai dépolarisaient dépolarisais dépolarisait dépolarisâmes dépolarisant dépolarisas dépolarisasse dépolarisassent dépolarisasses dépolarisassiez dépolarisassions dépolarisât dépolarisâtes dépolarise dépolarisé dépolarisée dépolarisées dépolarisent dépolariser dépolarisera dépolariserai dépolariseraient dépolariserais dépolariserait dépolariseras dépolarisèrent dépolariserez dépolariseriez dépolariserions dépolariserons dépolariseront dépolarises dépolarisés dépolarisez dépolarisiez dépolarisions dépolarisons dépolir dépolira dépolirai dépoliraient dépolirais dépolirait dépoliras dépolirent dépolirez dépoliriez dépolirions dépolirons dépoliront dépolluer dépolluera dépolluerai dépollueraient dépolluerais dépolluerait dépollueras dépolluèrent dépolluerez dépollueriez dépolluerions dépolluerons dépollueront dépouiller dépouillera dépouillerai dépouilleraient dépouillerais dépouillerait dépouilleras dépouillèrent dépouillerez dépouilleriez dépouillerions dépouillerons dépouilleront dipolaire dipolaires ...

J'ai lu chez un conteur de fables,
Qu'un second Rodilard, l'Alexandre des chats,
L'Attila, le fléau des rats,
Rendait ces derniers misérables.
J'ai lu, dis-je, en certain auteur,
Que ce chat exterminateur,
Vrai Cerbère, était craint une lieue à la ronde :
Il voulait de souris dépeupler tout le monde.
Les planches qu'on suspend sur un léger appui,
La mort-aux-rats, les souricières,
N'étaient que jeux au prix de lui.
Comme il voit que dans leurs tanières
Les souris étaient prisonnières,
Qu'elles n'osaient sortir qu'il avait beau chercher,
Le galand fait le mort, et du haut d'un plancher
Se pend la tête en bas : la bête scélérate
A de certains cordons se tenait par la patte.
Le peuple des souris croit que c'est châtiment,
Qu'il a fait un larcin de rôt ou de fromage,
Égratigné quelqu'un, causé quelque dommage ;
Enfin qu'on a pendu le mauvais garnement.
Toutes, dis-je, unanimement
Se promettent de rire à son enterrement,
Mettent le nez à l'air, montrent un peu la tête,
Puis rentrent dans leurs nids à rats,
Puis ressortant font quatre pas,
Puis enfin se mettent en quête.
Mais voici bien une autre fête :
Le pendu ressuscite ; et, sur ses pieds tombant,
Attrape les plus paresseuses.
" Nous en savons plus d'un, dit-il en les gobant :
C'est tour de vieille guerre ; et vos cavernes creuses
Ne vous sauveront pas, je vous en avertis :
Vous viendrez toutes au logis. "
Il prophétisait vrai : notre maître Mitis
Pour la seconde fois les trompe et les affine,
Blanchit sa robe et s'enfarine ;
Et de la sorte déguisé,
Se niche et se blottit dans une huche ouverte.
Ce fut à lui bien avisé :
La gent trotte-menu s'en vient chercher sa perte.
Un rat, sans plus, s'abstient d'aller flairer autour :
C'était un vieux routier, il savait plus d'un tour ;
Même il avait perdu sa queue à la bataille.
" Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille,
S'écria-t-il de loin au général des chats :
Je soupçonne dessous encor quelque machine :
Rien ne te sert d'être farine ;
Car, quand tu serais sac, je n'approcherais pas. "
C'était bien dit à lui ; j'approuve sa prudence :
Il était expérimenté,
Et savait que la méfiance
Est mère de la sûreté.
Le Chat et un vieux Rat
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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