Poème defaillir - 3 Poèmes sur defaillir

3 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : défaillir défaillira défaillirai défailliraient défaillirais défaillirait défailliras défaillirent défaillirez défailliriez défaillirions défaillirons défailliront défaufiler défaufilera défaufilerai défaufileraient défaufilerais défaufilerait défaufileras défaufilèrent défaufilerez défaufileriez défaufilerions défaufilerons défaufileront défeuiller défeuillera défeuillerai défeuilleraient défeuillerais défeuillerait défeuilleras défeuillèrent défeuillerez défeuilleriez défeuillerions défeuillerons défeuilleront défiler défilera défilerai défileraient défilerais défilerait défileras défilèrent défilerez défileriez défilerions défilerons défileront défleuraison défleuraisons défleuri défleurie défleuries défleurîmes défleurir défleurira défleurirai défleuriraient défleurirais défleurirait défleuriras défleurirent défleurirez défleuririez défleuririons défleurirons défleuriront défleuris défleurissaient défleurissais défleurissait défleurissant défleurisse défleurissent défleurisses défleurissez défleurissiez défleurissions défleurissons défleurit défleurît défleurîtes déflora déflorai défloraient déflorais déflorait déflorâmes déflorant défloras déflorasse déflorassent déflorasses déflorassiez déflorassions déflorât déflorâtes défloration déflorations déflore défloré déflorée déflorées déflorent déflorer déflorera déflorerai défloreraient déflorerais déflorerait défloreras déflorèrent déflorerez défloreriez déflorerions déflorerons défloreront déflores déflorés déflorez défloriez déflorions déflorons défolier défoliera défolierai défolieraient défolierais défolierait défolieras défolièrent défolierez défolieriez défolierions défolierons défolieront défouler défoulera défoulerai défouleraient défoulerais défoulerait défouleras défoulèrent défoulerez défouleriez défoulerions défoulerons défouleront ...

De son bonheur furtif lorsque malgré l'orage
L'amant d'Héro courait s'enivrer loin du jour,
Et dans la nuit tentait de gagner à la nage
Le bord où l'attendait l'Amour,

Une lampe envoyait, vigilante et fidèle,
En ce péril vers lui son rayon vacillant ;
On eût dit dans les cieux quelque étoile immortelle
Oui dévoilait son front tremblant.

La mer a beau mugir et heurter ses rivages,
Les vents au sein des airs déchaîner leur effort,
Les oiseaux effrayés pousser des cris sauvages
En voyant approcher la Mort,

Tant que du haut sommet de la tour solitaire
Brille le signe aimé sur l'abîme en fureur,
Il ne sentira point, le nageur téméraire,
Défaillir son bras ni son coeur.

Comme à l'heure sinistre où la mer en sa rage
Menaçait d'engloutir cet enfant d'Abydos,
Autour de nous dans l'ombre un éternel orage
Fait gronder et bondir les flots.

Remplissant l'air au loin de ses clameurs funèbres,
Chaque vague en passant nous entr'ouvre un tombeau ;
Dans les mêmes dangers et les mêmes ténèbres
Nous avons le même flambeau.

Le pâle et doux rayon tremble encor dans la brume.
Le vent l'assaille en vain, vainement les flots sourds
La dérobent parfois sous un voile d'écume,
La clarté reparaît toujours.

Et nous, les yeux levés vers la lueur lointaine,
Nous fendons pleins d'espoir les vagues en courroux ;
Au bord du gouffre ouvert la lumière incertaine
Semble d'en haut veiller sur nous.

Ô phare de l'Amour ! qui dans la nuit profonde
Nous guides à travers les écueils d'ici-bas,
Toi que nous voyons luire entre le ciel et l'onde,
Lampe d'Héro, ne t'éteins pas !
La lampe d'Héro
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann

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Tous deux ils regardaient, de la haute terrasse,
L’Égypte s’endormir sous un ciel étouffant
Et le Fleuve, à travers le Delta noir qu’il fend,
Vers Bubaste ou Saïs rouler son onde grasse.

Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse,
Soldat captif berçant le sommeil d’un enfant,
Ployer et défaillir sur son cœur triomphant
Le corps voluptueux que son étreinte embrasse.

Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns
Vers celui qu’enivraient d’invincibles parfums,
Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires ;

Et sur elle courbé, l’ardent Imperator
Vit dans ses larges yeux étoilés de points d’or
Toute une mer immense où fuyaient des galères.
Antoine et Cléopâtre
Poèmes de José Maria de Heredia

Citations de José Maria de Heredia

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