Poème declare - 2 Poèmes sur declare

2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : déceler décèlera décéléra décèlerai décélérai décèleraient décéléraient décèlerais décélérais décèlerait décélérait décélérâmes décélérant décèleras décéléras décélérasse décélérassent décélérasses décélérassiez décélérassions décélérât décélérâtes décélération décélérations décélère décéléré décelèrent décélèrent décélérer décélérera décélérerai décéléreraient décélérerais décélérerait décéléreras décélérèrent décélérerez décéléreriez décélérerions décélérerons décéléreront décélères décèlerez décélérez décèleriez décélériez décèlerions décélérions décèlerons décélérons décèleront déclara déclarai déclaraient déclarais déclarait déclarâmes déclarant déclarante déclarantes déclarants déclaras déclarasse déclarassent déclarasses déclarassiez déclarassions déclarât déclarâtes déclaratif déclaratifs déclaration déclarations déclarative déclaratives déclaratoire déclaratoires déclare déclaré déclarée déclarées déclarent déclarer déclarera déclarerai déclareraient déclarerais déclarerait déclareras déclarèrent déclarerez déclareriez déclarerions déclarerons déclareront déclares déclarés déclarez déclariez déclarions déclarons décléricalisa décléricalisai décléricalisaient décléricalisais décléricalisait décléricalisâmes décléricalisant décléricalisas décléricalisasse décléricalisassent décléricalisasses décléricalisassiez décléricalisassions décléricalisât décléricalisâtes décléricalise décléricalisé décléricalisée décléricalisées décléricalisent décléricaliser décléricalisera décléricaliserai décléricaliseraient décléricaliserais décléricaliserait décléricaliseras décléricalisèrent décléricaliserez décléricaliseriez décléricaliserions décléricaliserons décléricaliseront décléricalises décléricalisés décléricalisez décléricalisiez décléricalisions décléricalisons déclora déclorai décloraient déclorais déclorait décloras déclore déclorez décloriez déclorions déclorons décloront déclouer déclouera déclouerai décloueraient déclouerais déclouerait décloueras déclouèrent déclouerez décloueriez déclouerions déclouerons décloueront ...

Après mille ans et plus de guerre déclarée,
Les loups firent la paix avecque les brebis.
C'était apparemment le bien des deux partis ;
Car si les loups mangeaient mainte bête égarée,
Les bergers de leur peau se faisaient maints habits.
Jamais de liberté, ni pour les pâturages,
Ni d'autre part pour les carnages :
Ils ne pouvaient jouir qu'en tremblant de leurs biens.
La paix se conclut donc : on donne des otages :
Les loups, leurs louveteaux ; et les brebis, leurs chiens.
L'échange en étant fait aux formes ordinaires,
Et réglé par des commissaires,
Au bout de quelque temps que messieurs les louvats
Se virent loups parfaits et friands de tuerie,
Ils vous prennent le temps que dans la bergerie
Messieurs les bergers n'étaient pas,
Étranglent la moitié des agneaux les plus gras,
Les emportent aux dents, dans les bois se retirent.
Ils avaient averti leurs gens secrètement.
Les chiens, qui, sur leur foi, reposaient sûrement,
Furent étranglés en dormant :
Cela fut sitôt fait qu'à peine ils le sentirent.
Tout fut mis en morceaux ; un seul n'en échappa.
Nous pouvons conclure de là
Qu'il faut faire aux méchants guerre continuelle.
La paix est fort bonne de soi ;
J'en conviens ; mais de quoi sert-elle
Avec des ennemis sans foi ?
Les Loups et les Brebis
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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Jupiter dit un jour : " Que tout ce qui respire
S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur :
Si dans son composé quelqu'un trouve à redire,
Il peut le déclarer sans peur ;
Je mettrai remède à la chose.
Venez, singe ; parlez le premier, et pour cause.
Voyez ces animaux, faites comparaison
De leurs beautés avec les vôtres.
Êtes-vous satisfait ? - Moi ? dit-il ; pourquoi non ?
N'ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres ?
Mon portrait jusqu'ici ne m'a rien reproché ;
Mais pour mon frère l'ours, on ne l'a qu'ébauché :
Jamais, s'il me veut croire, il ne se fera peindre. "
L'ours venant là-dessus, on crut qu'il s'allait plaindre.
Tant s'en faut : de sa forme il se loua très fort ;
Glosa sur l'éléphant, dit qu'on pourrait encor
Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ;
Que c'était une masse informe et sans beauté.
L'éléphant étant écouté,
Tout sage qu'il était, dit des choses pareilles :
Il jugea qu'à son appétit
Dame baleine était trop grosse.
Dame fourmi trouva le ciron trop petit,
Se croyant, pour elle, un colosse.
Jupin les renvoya s'étant censurés tous,
Du reste, contents d'eux. Mais parmi les plus fous
Notre espèce excella ; car tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes :
On se voit d'un autre œil qu'on ne voit son prochain.
Le fabricateur souverain
Nous créa besaciers tous de même manière
Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui :
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d'autrui.
La Besace
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine

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