Poème dangers - 6 Poèmes sur dangers


6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : danger dangereuse dangereusement dangereuses dangereux dangerosité dangerosités dangers déneiger déneigera déneigerai déneigeraient déneigerais déneigerait déneigeras déneigèrent déneigerez déneigeriez déneigerions déneigerons déneigeront dénigra dénigrai dénigraient dénigrais dénigrait dénigrâmes dénigrant dénigras ...


De son bonheur furtif lorsque malgré l'orage
L'amant d'Héro courait s'enivrer loin du jour,
Et dans la nuit tentait de gagner à la nage
Le bord où l'attendait l'Amour,

Une lampe envoyait, vigilante et fidèle,
En ce péril vers lui son rayon vacillant ;
On eût dit dans les cieux quelque étoile immortelle
Oui dévoilait son front tremblant.

La mer a beau mugir et heurter ses rivages,
Les vents au sein des airs déchaîner leur effort,
Les oiseaux effrayés pousser des cris sauvages
En voyant approcher la Mort,

Tant que du haut sommet de la tour solitaire
Brille le signe aimé sur l'abîme en fureur,
Il ne sentira point, le nageur téméraire,
Défaillir son bras ni son coeur.

Comme à l'heure sinistre où la mer en sa rage
Menaçait d'engloutir cet enfant d'Abydos,
Autour de nous dans l'ombre un éternel orage
Fait gronder et bondir les flots.

Remplissant l'air au loin de ses clameurs funèbres,
Chaque vague en passant nous entr'ouvre un tombeau ;
Dans les mêmes dangers et les mêmes ténèbres
Nous avons le même flambeau.

Le pâle et doux rayon tremble encor dans la brume.
Le vent l'assaille en vain, vainement les flots sourds
La dérobent parfois sous un voile d'écume,
La clarté reparaît toujours.

Et nous, les yeux levés vers la lueur lointaine,
Nous fendons pleins d'espoir les vagues en courroux ;
Au bord du gouffre ouvert la lumière incertaine
Semble d'en haut veiller sur nous.

Ô phare de l'Amour ! qui dans la nuit profonde
Nous guides à travers les écueils d'ici-bas,
Toi que nous voyons luire entre le ciel et l'onde,
Lampe d'Héro, ne t'éteins pas !
La lampe d'Héro
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann
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Toi la seule et j'entends les herbes de ton rire
Toi
c'est la tête qui t'enlève
Et
du haut des dangers de mort
Sur
les globes brouillés de pluie des vallées
Sous
la lumière lourde sous le ciel de terre
Tu
enfantes la chute.

Les
oiseaux ne sont plus un abri suffisant
Ni
la paresse ni la fatigue
Le
souvenir des bois et des ruisseaux fragiles
Au
matin des caprices
Au
matin des caresses visibles
Au
grand matin de l'absence la chute.
Les
barques de tes yeux s'égarent
Dans
la dentelle des disparitions
Le
gouffre est dévoilé aux autres de l'éteindre
Les
ombres que tu crées n'ont pas droit à la nuit.
Toi la seule
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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