Poème contempler - 4 Poèmes sur contempler
4 poèmes
Synonymes : admirer considérer dévisager envisager examiner fixer méditer observer penser réfléchir regarder
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : canotâmes connotâmes contâmes contamina contaminai contaminaient contaminais contaminait contaminâmes contaminant contaminas contaminasse contaminassent contaminasses contaminassiez contaminassions contaminât contaminâtes contamination contaminations contamine contaminé contaminée contaminées contaminent contaminer contaminera contaminerai contamineraient ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeBel astre voyageur, hôte qui nous arrives
Des profondeurs du ciel et qu'on n'attendait pas,
Où vas-tu ? Quel dessein pousse vers nous tes pas ?
Toi qui vogues au large en cette mer sans rives,
Sur ta route, aussi loin que ton regard atteint,
N'as-tu vu comme ici que douleurs et misères ?
Dans ces mondes épars, dis ! avons-nous des frères ?
T'ont-ils chargé pour nous de leur salut lointain ?
Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre
L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théâtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain.
À la Comète de 1861
Poèmes de Louise Ackermann
Citations de Louise Ackermann
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Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 657 votesPuisque les plus heureux ont des douleurs sans nombre,
Puisque le sol est froid, puisque les cieux sont lourds,
Puisque l'homme ici-bas promène son coeur sombre
Parmi les vains regrets et les courtes amours,
Que faire de la vie ? Ô notre âme immortelle,
Où jeter tes désirs et tes élans secrets ?
Tu voudrais posséder, mais ici tout chancelle ;
Tu veux aimer toujours, mais la tombe est si près !
Le meilleur est encore en quelque étude austère
De s'enfermer, ainsi qu'en un monde enchanté,
Et dans l'art bien aimé de contempler sur terre,
Sous un de ses aspects, l'éternelle beauté.
Artiste au front serein, vous l'avez su comprendre,
Vous qu'entre tous les arts le plus doux captiva,
Qui l'entourez de foi, de culte, d'amour tendre,
Lorsque la foi, le culte et l'amour, tout s'en va.
Ah ! tandis que pour nous, qui tombons de faiblesse
Et manquons de flambeau dans l'ombre de nos jours,
Chaque pas à sa ronce où notre pied se blesse,
Dans votre frais sentier marchez, marchez toujours.
Marchez ! pour que le ciel vous aime et vous sourie,
Pour y songer vous-même avec un saint plaisir,
Et tromper, le cœur plein de votre idolâtrie,
L'éternelle douleur et l'immense désir.
À une artiste
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