Poème confins - 2 Poèmes sur confins
2 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : confiaient confiance confiances confiant confiante confiantes confiants confient confiions confina confinai confinaient confinais confinait confinâmes confinant confinas confinasse confinassent confinasses confinassiez confinassions confinât confinâtes confine confiné confinée confinées confinement ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeAu-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur
, Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
Élévation
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Citations de Charles Baudelaire
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeÉros
- Les volets, les rideaux, les portes
Ont protégé notre bonheur;
Mais, ô mon amie, ô ma morte,
Toi qui meurs, qui vis et remeurs,
En ce moment où monte à peine
Ta lasse respiration,
Que fais-tu de ta passion ?
Quel est ton plaisir ou ta peine ?
Écho
- Ne demande rien, mon amour;
Ne bouge pas, reste en ta place;
Que ta suave odeur tenace
M'ombrage de son net contour.
Je ne pense à rien, je suis telle
Que quelque mourante immortelle
Qui sent en son coeur tournoyer
Les flèches qui l'ont abattue,
Et sans pouvoir tuer la tuent.
- Dans cette ivresse de souffrir
Avec complaisance, ô prodige !
J'observe aux confins du vertige
La stupeur de ne pas mourir...
Poème de l'amour
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