Poème captive - 2 Poèmes sur captive


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : captative captatives captativité captativités captiva captivai captivaient captivais captivait captivâmes captivant captivante captivantes captivants captivas captivasse captivassent captivasses captivassiez captivassions captivât captivâtes captive captivé captivée captivées captivent captiver captivera ...


Dans le lit plein ton corps se simplifie
Sexe
liquide univers de liqueur
Liant
des flots qui sont autant de corps
Entiers
complets de la nuque aux talons
Grappe
sans peau grappe-mère en travail
Grappe
servile et luisante de sang
Entre
les seins les cuisses et les fesses
Régentant
l'ombre et creusant la chaleur
Lèvre
étendue à l'horizon du lit
Sans
une éponge pour happer la nuit
Et
sans sommeil pour imiter la mort.

Frapper
la femme monstre de sagesse
Captiver
l'homme à force de patience
Doucer
la femme pour éteindre l'homme
Tout
contrefaire afin de tout réduire
Autant
rêver d'être seul et aveugle.

Je
n'ai de cœur qu'en mon front douloureux.

L
'après-midi nous attendions l'orage
Il
éclatait lorsque la nuit tombait
Et
les abeilles saccageaient la ruche
Puis
de nos mains tremblantes maladroites
Nous
allumions par habitude un feu
La
nuit tournait autour de sa prunelle
Et
nous disions je t'aime pour y voir.

Le
temps comblé la langue au tiers parfum
Se
retenait au bord de chaque bouche
Comme
un mourant au bord de son salut
Jouer
jouir n'était plus enlacés
Du
sol montait un corps bien terre à terre
L
'ordre gagnait et le désir pesait
Branche
maîtresse n'aimait plus le vent

Par
la faute d'un corps sourd
Par
la faute d'un corps mort
D
'un corps injuste et dément.

Puisqu'il le faut
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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… Tu ne seras jamais la fiévreuse captive
Qu’enchaîne
, qu’emprisonne le lit,
Tu
ne seras jamais la compagne lascive
Dont
la chair se consume et dont le front pâlit.
Garde
ton blanc parfum qui dédaigne le faste.

Tu
ne connaîtras point les lâches abandons,
Les
sanglots partagés qui font l’âme plus vaste,
Le
doute et la faiblesse ardente des pardons…
Et
, puisque c’est ainsi que je t’aime, ô très chaste !
Nous
cueillerons ce soir les mystiques chardons.
Les Chardons
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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