Poème benin - 2 Poèmes sur benin


2 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : babine babines babouin babouins baient bain bains ban banane bananes bandé banian banians banna bannai bannais bannait bannas bannât banne banné bannée bannées bannes bannés banni bannie bannies bannis ...


Baiser ! rose trémière au jardin des caresses !
Vif
accompagnement sur le clavier des dents
Des
doux refrains qu'Amour chante en les coeurs ardents
Avec
sa voix d'archange aux langueurs charmeresses !


Sonore
et gracieux Baiser, divin Baiser !
volupté
non pareille, ivresse inénarrable !
Salut
! l'homme, penché sur ta coupe adorable,
S
'y grise d'un bonheur qu'il ne sait épuiser.


Comme
le vin du Rhin et comme la musique,
Tu
consoles et tu berces, et le chagrin
Expire
avec la moue en ton pli purpurin...
Qu
'un plus grand, Goethe ou Will, te dresse un vers classique.


Moi
, je ne puis, chétif trouvère de Paris,
T
'offrir que ce bouquet de strophes enfantines :
Sois
bénin, et pour prix, sur les lèvres mutines
D
'Une que je connais, Baiser, descends, et ris.
Il Bacio
Poèmes de Paul Verlaine

Citations de Paul Verlaine
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Dans mon âme a fleuri le miracle des roses.
Pour le mettre à l’abri, tenons les portes closes.

Je défends mon bonheur, comme on fait des trésors,
Contre les regards durs et les bruits du dehors.

Les rideaux sont tirés sur l’odorant silence.
l’heure au cours égal coule avec nonchalance.

Aucun souffle ne fait trembler le mimosa
Sur lequel, en chantant, un vol d’oiseaux pesa.

Notre chambre paraît un jardin immobile
Où des parfums errants viennent trouver asile.

Mon existence est comme un voyage accompli.
C’est le calme, c’est le refuge, c’est l’oubli.

Pour garder cette paix faite de lueurs roses,
O ma Sérénité ! tenons les portes closes.

La lampe veille sur les livres endormis,
Et le feu danse, et les meubles sont nos amis.

Je ne sais plus l’aspect glacial de la rue
chacun passe, avec une hâte recrue.

Je ne sais plus si l’on médit de nous, ni si
L’on parle encor… les mots ne font plus mal ici.

Tes cheveux sont plus beaux qu’une forêt d’automne,
Et ton art soucieux les tresse et les ordonne.

Oui, les chuchotements ont perdu leur venin,
Et la haine d’autrui n’est plus qu’un mal bénin.

Ta robe verte a des frissons d’herbes sauvages,
Mon amie, et tes yeux sont pleins de paysages.

Qui viendrait, nous troubler, nous qui sommes si loin
Des hommes ? deux enfants oubliés dans un coin ?

Loin des pavés houleux où se fanent les roses,
Où s'éraillent les chants, tenons les portes closes….
Intérieur
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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