Poème sol - 117 Poèmes sur sol
117 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : sahel sahels saillais saillait saille sailles sailli saillie saillies saillis saillit saillît sala salai salais salait salas salât salaud sale salé salée salées sales salés saleté sali salie salies ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmePourquoi ce besoin fort et triste
De voir haleter et languir
Dans la détresse du plaisir
Le corps rêveur que l'on assiste ?
Espère-t-on ainsi capter
La part de l'âme inviolable,
Et voler, par la volupté,
A l'être épars et dévasté,
Sa solitude insaisissable ?
Ah! pouvoir excéder mes droits,
Pouvoir te dérober dans l'ombre
Ton secret, tes forces, tes lois,
Et sentir que ton désarroi
Appartient à mon âme sombre
Plus que je n'appartiens à toi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQuand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin d'être un climat constant autour de toi;
Quand ma calme, obstinée et fière déraison
Te confondait avec le puissant univers,
Si bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon les ciels d'azur ou les froides saisons,
Je pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du choix suave et dur de ton être sans feu,
J'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant éblouissant et qui vaut d'expier,
Où, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !
Peut-être ton esprit à mon âme lié
Se plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais moi, je travaillais au désir d'oublier !
- Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,
Je ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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