Poème dis+je+c+est - 94 Poèmes sur dis+je+c+est


94 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : d dada dadais dadas dais daté de deçà déçois déçoit déçu déçue déçues déçus déçut déçût dédia dédiai dédiais dédiait dédias dédiât dédie dédié dédiée dédiées dédies dédiés ...


Peut-être jamais ne saurai-je
Pourquoi
tu te taisais! L'été,
L
'azur, les nuits claires, la neige,
Comme
ton visage entêté,
N
'ont rien pour les interpréter !

Ils
brillent, parfument, rayonnent,
Implacables
, distraits, charmants,
Sans
rien répondre à nos tourments
-
Mais, hélas ! ce coeur de lionne,
Ce
coeur puissant, ce coeur adroit,
Qui
, pour ne pas troubler ton calme,
Se
suspendait au loin sur toi,
Plus
léger que l'ombre des palmes,
Que
l'arôme immense et sans poids,
Faut-il
vraiment qu'il se détruise,
Et
faut-il que nul ne te dise,
Pour
ne pas déranger ta paix,
Que
c'est l'univers qu'il comblait!
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 681 votes


Quand je suis ivre de tourment,
Gisant
malade au fond du gouffre,
Je
ne me meurs pas faiblement,
C’est
par ma force que je souffre.

Par
tant de force, et par l’essai
De
calmer l’âme belliqueuse !
Qui
peut comprendre cet excès ?
La
douleur, c'est ce que l’on sait,
La
douleur n'est pas partageuse.

Elle
est notre savoir secret,
Notre
silence, quoi qu'on fasse;
Si
nos cris remplissaient l’espace,
Personne
encore ne saurait;

La
douleur, c'est le point de rage
le sort le plus redouté
Vient
défier notre courage
La
douleur, c'est la volonté,

La
volonté des coeurs sans bornes,
Bondissants
comme des taureaux,
Qui
, le front dur, le regard morne,
L
'épée ancrée entre les cornes,
Sont
étonnés de souffrir trop !

-
Ô volonté simple et féroce,
Que
tout méprise et veut dompter,
Toi
qui connais la gloire atroce
De
ne pouvoir pas accepter,

C
'est toi l'horreur et la noblesse
Du
désir qui, triste, assagi,
Ne
saigne plus quand tout le blesse,
Et
qui se tait quand il rugit !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 769 votes