Poème par+ci - 215 Poèmes sur par+ci


215 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âpre âpres âpreté épair épairs épar épars épart épeire épeires épeura épeurai épeurais épeurait épeuras épeurât épeure épeuré épeurée épeurées épeurer épeurera épeurerai épeurerais épeurerait épeureras épeures épeurés épiaire ...


Toi la seule et j’entends les herbes de ton rire
Toi
c’est la tête qui t’enlève
Et
du haut des dangers de mort
Sur
les globes brouillés de pluie des vallées
Sous
la lumière lourde sous le ciel de terre
Tu
enfantes la chute.


Les
oiseaux ne sont plus un abri suffisant
Ni
la paresse ni la fatigue
Le
souvenir des bois et des ruisseaux fragiles
Au
matin des caprices
Au
matin des caresses visibles
Au
grand matin de l’absence la chute.
Les
barques de tes yeux s’égarent
Dans
la dentelle des disparitions
Le
gouffre est dévoilé aux autres de l’éteindre
Les
ombres que tu crées n’ont pas droit à la nuit.
Toi la seule et j’entends les herbes de ton rire
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les
hommes courent haletants,
Mars
qui rit, malgré les averses,
Prépare
en secret le printemps.

Pour
les petites pâquerettes,
Sournoisement
lorsque tout dort,
Il
repasse des collerettes
Et
cisèle des boutons d'or.

Dans
le verger et dans la vigne,
Il
s'en va, furtif perruquier,
Avec
une houppe de cygne,
Poudrer
à frimas l'amandier.

La
nature au lit se repose ;
Lui
descend au jardin désert,
Et
lace les boutons de rose
Dans
leur corset de velours vert.

Tout
en composant des solfèges,
Qu
'aux merles il siffle à mi-voix,
Il
sème aux prés les perce-neiges
Et
les violettes aux bois.

Sur
le cresson de la fontaine
le cerf boit, l'oreille au guet,
De
sa main cachée il égrène
Les
grelots d'argent du muguet.

Sous
l'herbe, pour que tu la cueilles,
Il
met la fraise au teint vermeil,
Et
te tresse un chapeau de feuilles
Pour
te garantir du soleil.

Puis
, lorsque sa besogne est faite,
Et
que son règne va finir,
Au
seuil d'avril tournant la tête,
Il
dit : Printemps, tu peux venir !
Premier sourire du printemps
Poèmes de Théophile Gautier

Citations de Théophile Gautier
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