Poème file - 9 Poèmes sur file

9 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éfaufila éfaufilai éfaufilais éfaufilait éfaufilas éfaufilât éfaufile éfaufilé éfaufilée éfaufilées éfaufiles éfaufilés failla faillai faillais faillait faillas faillât faille faillé faillée faillées failles faillés failli faillis faillit faillît fallait fallu fallut fallût falot faufil faufila faufilai faufilais faufilait faufilas faufilât faufile faufilé faufilée faufilées faufiles faufilés faufils féal féale féales fêla fêlai fêlais fêlait fêlas fêlât fêle fêlé fêlée fêlées fêles fêlés félidé fellah fellahs feuil feuilla feuillai feuillais feuillait feuillas feuillât feuille feuillé feuillée feuillées feuilles feuillés feuillet feuilleté feuillu feuillue feuillues feuillus feuils feula feulai feulais feulait feulas feulât feule feulé feules fiel fiels fifille fifilles fil fila filai filais filait filas filât file filé filée filées files filés filet fileté filial filiale filiales fille filles filou filous filouté fils fiole fioles fla fléau fléole fléoles flle flood flot flou floua flouai flouais flouait flouas flouât floue floué flouée flouées floues floués flous flousé flua fluai fluais fluait fluas fluât flue flué flues fluet flûté fol folie folié foliée foliées folies foliés folio foliole folioles folios foliot folioté folle folles follet fols fouailla fouaillai fouaillais fouaillait fouaillas fouaillât fouaille fouaillé fouaillée fouaillées fouailles fouaillés fouilla fouillai fouillais fouillait fouillas fouillât fouille fouillé fouillée fouillées fouilles fouillés fouillis foula foulai foulais foulait foulas foulât foule foulé foulée foulées foules foulés fuel fuels full fulls phallus philo philos phyllie phyllies ...

L’art délicat du vice occupe tes loisirs,
Et tu sais réveiller la chaleur des désirs
Auxquels ton corps perfide et souple se dérobe.
L’odeur du lit se mêle aux parfums de ta robe.
Ton charme blond ressemble à la fadeur du miel.
Tu n’aimes que le faux et l’artificiel,
La musique des mots et des murmures mièvres.
Ton baiser se détourne et glisse sur les lèvres.
Tes yeux sont des hivers pâlement étoilés.
Les deuils suivent tes pas en mornes défilés.
Ton geste est un reflet, ta parole est une ombre.
Ton corps s’est amolli sous des baisers sans nombre,
Et ton âme est flétrie et ton corps est usé.
Languissant et lascif, ton frôlement rusé
Ignore la beauté loyale de l’étreinte.
Tu mens comme l’on aime, et, sous ta douceur feinte,
On sent le rampement du reptile attentif.
Au fond de l’ombre, elle une mer sans récif,
Les tombeaux sont encor moins impurs que ta couche…
O Femme ! Je le sais, mais j’ai soif de ta bouche !
Lucidité
Poèmes de Renée Vivien

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