Poème cheri - 17 Poèmes sur cheri
17 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : chair chaire chaires chairs char chariot charité charria charriai charriais charriait charrias charriât charrie charrié charriée charriées charries charriés charroi charroie charroies charrois charrue charrues chars cheire cheires Cher ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmePourquoi les boeufs traînent-ils les vieux chars pesants ?
Cela fait pitié de voir leur gros front bombé,
leurs yeux qui ont l'air de souffrance de tomber.
Ils font gagner le pain aux pauvres paysans.
S'ils ne peuvent plus marcher, les vétérinaires
les brûlent avec des drogues et des fers rouges.
Et puis dans les champs pleins de coquelicots rouges
les boeufs vont encore herser, racler la terre.
Il y en a qui se casse un pied quelquefois;
alors on tue celui-là pour la boucherie,
pauvre boeuf qui écoutait le grillon qui crie
et qui était obéissant aux rudes voix
des paysans qui hersaient sous le soleil fou,
pauvre boeuf qui allait il ne savait où.
Pourquoi les boeufs
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeNe forçons point notre talent,
Nous ne ferions rien avec grâce :
Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse,
Ne saurait passer pour galant.
Peu de gens, que le ciel chérit et gratifie,
Ont le don d'agréer infus avec la vie.
C'est un point qu'il leur faut laisser,
Et ne pas ressembler à l'âne de la fable,
Qui pour se rendre plus aimable
Et plus cher à son maître, alla le caresser.
" Comment ? disait-il en son âme,
Ce chien, parce qu'il est mignon,
Vivra de pair à compagnon
Avec Monsieur, avec Madame ;
Et j'aurai des coups de bâton ?
Que fait-il ? il donne la patte ;
Puis aussitôt il est baisé :
S'il en faut faire autant afin que l'on me flatte,
Cela n'est pas bien malaisé. "
Dans cette admirable pensée,
Voyant son maître en joie, il s'en vient lourdement,
Lève une corne toute usée,
La lui porte au menton fort amoureusement,
Non sans accompagner, pour plus grand ornement,
De son chant gracieux cette action hardie.
" Oh ! oh ! quelle caresse !et quelle mélodie !
Dit le maître aussitôt. Holà, Martin-bâton ! "
Martin-bâton accourt : l'âne change de ton.
Ainsi finit la comédie.
L' Ane et le petit Chien
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