Poème tes+yeux - 109 Poèmes sur tes+yeux


109 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : étai étaie étaies étais était état états étau été étés êtes étêta étêtai étêtais étêtait étêtas étêtât étête étêté étêtée étêtées étêtes étêtés étui étuis hâta hâtai hâtais hâtait ...


Pareils à l'Océan qui dans sa force trouble
Contient
un orage inconnu,
Tes
yeux de sombre azur sont pleins de lueurs doubles,
Jamais
ils ne me semblent nus.

Je
ne connais pas bien ces lieux de ma misère
Et
de ma longue attention;
Ainsi
que sur la lande aux chardons aigus, j'erre,
Me
blessant aux déceptions.

-
Hélas ! J'étais puissante, attentive, précise,
Mais
toucher ton coeur amer ?
À
présent je ressemble à ces femmes assises
Guettant
les barques sur la mer.

J
'attends qu'une heure sonne à quelque vague horloge,
Que
je ne sais où situer;
Je
souffre dans mon coeur indomptable où se loge
L
'espoir, que tu ne peux tuer !

-
Et pourtant, cher esprit où s'ébattent des ailes,
J
'aime mieux ne jamais connaître les nouvelles
Que
renferme ton front têtu,
J
'appréhende le mot par qui le coeur chancelle...
Merci
de t'être toujours tu !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Quand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand
je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand
je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin
d'être un climat constant autour de toi;

Quand
ma calme, obstinée et fière déraison
Te
confondait avec le puissant univers,
Si
bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon
les ciels d'azur ou les froides saisons,

Je
pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du
choix suave et dur de ton être sans feu,
J
'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L
'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant
éblouissant et qui vaut d'expier,
, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L
'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et
comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !

Peut-être
ton esprit à mon âme lié
Se
plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu
n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais
moi, je travaillais au désir d'oublier !

-
Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un
prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais
moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et
qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,

Je
ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui
me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L
'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et
la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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