Poème Terre - 68 Poèmes sur Terre

68 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âtre étaiera étaierai étaierais étaierait étaieras étêter étêtera étêterai étêterais étêterait étêteras éther éthéré éthérée éthérées éthérés éthérisé éthers étier étiers étira étirai étirais étirait étiras étirât étire étiré étirée étirées étirer étirera étirerai étirerais étirerait étireras étires étirés étireur étireurs être êtres étrier étriers étroit hâter hâtera hâterai hâterais hâterait hâteras hâtereau hâtier hâtiers hétaïre hétaïres hétairie hétairies hêtraie hêtraies hêtre hêtres ôter ôtera ôterai ôterais ôterait ôteras taira tairai tairais tairait tairas taire tara tarai tarais tarait tarare tarares taras tarât taraud taraudé tard tardé tare taré tarée tarées tarer tarera tarerai tarerais tarerait tareras tares tarés taret tari tarie tarière tarières taries tarir tarira tarirai tarirais tarirait tariras taris tarit tarît taro taros tarot taroté tatare tatares tâter tâtera tâterai tâterais tâterait tâteras tâteur tâteurs tatouer tatouera tatouerai tatouerais tatouerait tatoueras tatoueur tatoueurs taure taureau taures ter terça terçai terçais terçait terças terçât terra terrai terrais terrait terras terrât terre terré terreau terreauté terrée terrées terres terrés terri terris territ terrît tersé têtard téter tétera téterai téterais téterait téteras têtière têtières tétra tétras théâtre théâtres théier théière théières théiers théorie théories théorisé Thierry thora thoras tiare tiares tierça tierçai tierçais tierçait tierças tierçât tiers tir tira tirai tirais tirait tiras tirât tire tiré tirée tirées tirer tirera tirerai tirerais tirerait tireras tires tirés tiret tireté tireur tireurs tiroir tiroirs tirs titra titrai titrais titrait titras titrât titre titré titrée titrées titrer titrera titrerai titrerais titrerait titreras titres titrés toiture toitures torah torahs tord tore toréa toréai toréais toréait toréas toréât torée toréé toréer toréera toréerai toréerais toréerait toréeras torées torero toreros tores tories torii tors tort tory touer touera touerai touerais touerait toueras toueur toueurs tour tourd touret tourie tourier tourière tourières touriers touries Tours tours traça traçai traçais traçait traças traçât trad trahi trahie trahies trahir trahira trahirai trahirais trahirait trahiras trahis trahit trahît traie traies traira trairai trairais trairait trairas traire trais trait traité très tri tria triai triaire triaires triais triait trias triât trie trié triée triées trier triera trierai trierais trierait trieras trière trières tries triés trieur trieurs trio trios tris Troie trois trot trou troua trouai trouais trouait trouas trouât troue troué trouée trouées trouer trouera trouerai trouerais trouerait troueras troues troués trous truie truies truité tuer tuera tuerai tuerais tuerait tueras tuerie tueries tueur tueurs tuteur tuteura tuteurai tuteurais tuteurait tuteuras tuteurât tuteure tuteuré tuteurée tuteurées tuteurer tuteurera tuteurerai tuteurerais tuteurerait tuteureras tuteures tuteurés tuteurs tutoiera tutoierai tutoierais tutoierait tutoieras yttria yttrias ...

Dans l’avenir gris comme une aube incertaine,
Quelqu’un, je le crois, se souviendra de nous,
En voyant brûler sur l’ambre de la plaine
L’automne aux yeux roux.

Un être parmi les êtres de la terre,
O ma Volupté ! se souvenir de nous,
Une femme, ayant à son front le mystère
Violent et doux.

Elle chérira l’embrun léger qui fume
Et les oliviers aussi beaux que la mer,
La fleur de la neige et la fleur de l’écume,
Le soir et l’hiver.

Attristant d’adieux les rives et les bergers,
Sous les gravités d’un œil obscurci,
Elle connaîtra l’amour sacré des vierges
Atthis, mon Souci.
Pour une
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien

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Elle demeure en son palais, près du Bosphore,
Où la lune s'étend comme en un lit nacré
Sa bouche est interdite et son corps est sacré,
Et nul être, sauf moi, n'osa l'étreindre encore.

Des nègres cauteleux la servent à genoux
Humbles, ils ont pourtant des regards de menace
Fugitifs à l'égal d'un éclair roux qui passe
Leur sourire est très blanc et leurs gestes sont doux

Ils sont ainsi mauvais parce qu'ils sont eunuques
Et que celle que j'aime a des yeux sans pareils,
Pleins d'abîmes, de mers, de déserts, de soleils,
Qui font vibrer d'amour les moelles et les nuques.

Leur colère est le cri haineux de la douleur
Et moi, je les excuse en la sentant si belle,
Si loin d'eux à jamais, si près de moi Pour elle,
Elle les voit souffrir en mordant une fleur.

J'entre dans le palais baigné par l'eau charmante,
Où l'ombre est calme, où le silence est infini,
Où, sur les tapis frais plus qu'un herbage uni,
Glissent avec lenteur les pas de mon amante.

Ma Sultane aux yeux noirs m'attend, comme autrefois.
Des jasmins enlaceurs voilent les jalousies
J'admire, en l'admirant, ses parures choisies,
Et mon âme s'accroche aux bagues de ses doigts.

Nos caresses ont de cruels enthousiasmes
Et des effrois et des rires de désespoir
Plus tard une douceur tombe, semblable au soir,
Et ce sont des baisers de soeur, après les spasmes.

Elle redresse un pli de sa robe, en riant
Et j'évoque son corps mûri par la lumière
Auprès du mien, dans quelque inégal cimetière,
Sous l'ombre sans terreur des cyprès d'orient.
Elle demeure en son palais
Poèmes de Renée Vivien

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