Poème ber - 65 Poèmes sur ber
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Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : babeurre babeurres bâbord baiera baierai baierais baierait baieras Baire bar bard bardé barété baroud baroudé barra barrai barrais barrait barras barrât barre barré barreau barrée barrées barres barrés barri ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDans l’avenir gris comme une aube incertaine,
Quelqu’un, je le crois, se souviendra de nous,
En voyant brûler sur l’ambre de la plaine
L’automne aux yeux roux.
Un être parmi les êtres de la terre,
O ma Volupté ! se souvenir de nous,
Une femme, ayant à son front le mystère
Violent et doux.
Elle chérira l’embrun léger qui fume
Et les oliviers aussi beaux que la mer,
La fleur de la neige et la fleur de l’écume,
Le soir et l’hiver.
Attristant d’adieux les rives et les bergers,
Sous les gravités d’un œil obscurci,
Elle connaîtra l’amour sacré des vierges
Atthis, mon Souci.
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJ’ai ruiné mon cœur, j’ai dévasté mon âme
Et je suis aujourd’hui le mendiant d’amour :
Des souvenirs, pareils à la vermine infâme,
Me rongent à la face implacable du jour.
J’ai ruiné mon cœur, j’ai dévasté mon âme
Et je viens lâchement implorer du destin
Un reflet de tes yeux au caprice divin,
O forme fugitive, ô pâleur parfumée
Si prodigalement, si largement aimée !
J’ai cherché ton regard dans les yeux étrangers,
J’ai cherché ton baiser sur des lèvres fuyantes ;
La vigne qui rougit au soleil des vergers
M’a versé dans ses flots le rire des Bacchantes ;
J’ai cherché ton regard dans les yeux étrangers
Sans libérer mon cœur de tes âpres caresses.
Et, comme les soupirs des plaintives maîtresses
Qui pleurent dans la nuit un été sans retour,
J’entends gémir l’écho des paroles d’amour.
O forme fugitive, ô pâleur parfumée,
Incertaine douceur arrachée au destin,
Si prodigalement, si largement aimée,
J’ai perdu ton sourire au caprice divin ;
O forme fugitive, ô pâleur parfumée,
Tu m’as fait aujourd’hui le mendiant d’amour
Étalant à la face implacable du jour
La douleur sans beauté d’une misère infâme…
J’ai ruiné mon cœur, j’ai dévasté mon âme.
J’ai ruiné mon cœur
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