Poème tuer - 12 Poèmes sur tuer
12 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âtre étaiera étaierai étaierais étaierait étaieras étêter étêtera étêterai étêterais étêterait étêteras éther éthéré éthérée éthérées éthérés éthérisé éthers étier étiers étira étirai étirais étirait étiras étirât étire étiré ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeÀ quoi veux-tu songer? À toi. Songeons à toi.
Non, je ne juge pas ton amer caractère;
Rien de ton coeur serré ne me parait étroit
Si sur toi j'ai plié mon amour de la terre,
Mon amour des humains, de l'infini, des cieux,
Ma facile allégresse à répandre ma vie,
À rejoindre d'un bond, par les ailes des yeux,
L'éther qui m'appartient et dont tous ont envie !
Qu'y a-t-il de plus sûr et de meilleur que toi,
Ou, du moins, que l'amour brisant que tu m'inspires ?
- Le souci, les regrets, la mort sous tous les toits,
L'ambition qui râle et l'ennui qui soupire ! -
Moi je suis à l'abri ! Je n'ai, pour me tuer,
Pour me faire languir, pour créer ma détresse,
Que l'anxieux regard dans tes yeux situé,
Que l'accablant désert où souvent tu me laisses.
C'est assez ! Ah ! c'est trop ! Ou bien c'est suffisant !
Ces suprêmes chagrins m'ont d'autres maux guérie;
Et quelquefois je sens se réjouir mon sang
Quand tu ris comme l'eau dans la fraîche prairie !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeÉros
- Les volets, les rideaux, les portes
Ont protégé notre bonheur;
Mais, ô mon amie, ô ma morte,
Toi qui meurs, qui vis et remeurs,
En ce moment où monte à peine
Ta lasse respiration,
Que fais-tu de ta passion ?
Quel est ton plaisir ou ta peine ?
Écho
- Ne demande rien, mon amour;
Ne bouge pas, reste en ta place;
Que ta suave odeur tenace
M'ombrage de son net contour.
Je ne pense à rien, je suis telle
Que quelque mourante immortelle
Qui sent en son coeur tournoyer
Les flèches qui l'ont abattue,
Et sans pouvoir tuer la tuent.
- Dans cette ivresse de souffrir
Avec complaisance, ô prodige !
J'observe aux confins du vertige
La stupeur de ne pas mourir...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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