Poème abandon - 22 Poèmes sur abandon
22 poèmes
Synonymes (Cliquez pour la liste complète) : abandonnement abdication abjuration abnégation alanguissement aliénation apostasie armistice arrêt bannissement capitulation cessation cession changement concession confiance confidence défaite défection déguerpissement délaissement démission dépôt déréliction désappropriation désertion désintéressement désinvolture désistement ...
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : abandon abandonna abandonnai abandonnaient abandonnais abandonnait abandonnâmes abandonnant abandonnas abandonnasse abandonnassent abandonnasses abandonnassiez abandonnassions abandonnât abandonnataire abandonnataires abandonnâtes abandonne abandonné abandonnée abandonnées abandonnent abandonner abandonnera abandonnerai abandonneraient abandonnerais abandonnerait ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQue j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !
Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,
Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.
Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.
À te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.
Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,
Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.
Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon cœur !
Le serpent qui danse
Poèmes de Charles Baudelaire
Citations de Charles Baudelaire
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeBercée de chair frémissante pâture
Sur les rives du sang qui déchirent le jour
Le sang nocturne l’a chassée
Échevelée la gorge prise aux abus de l’orage
Victime abandonnée des ombres
Et des pas les plus doux et des désirs limpides
Son front ne sera plus le repos assuré
Ni ses yeux la faveur de rêver de sa voix
Ni ses mains les libératrices.
Criblée de feux criblée d’amour n’aimant personne
Elle se forge des douleurs démesurées
Et toutes ses raisons de souffrir disparaissent.
Bercée de chair frémissante pâture
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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