Poème front - 63 Poèmes sur front


63 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : farina farinai farinaient farinais farinait farinant farinas farinât farine fariné farinée farinées farinent farines farinés farinions farinons feraient ferions Fernand ferons feront ferraient Ferrand ferrant ferrent ferrions ferrons fieraient ...


Dans l’orage secret, dans le désordre extrême
Je
n’ose m’avouer à moi-même que j’aime !
Cela
m’est trop cruel, trop terrible… Mais j’aime !

Pourquoi
je l’aime ainsi ? L’éclat de ses cheveux…
Sa
bouche… Son regard !… Ce qu’elle veut, je veux.
Je
ne vis que de la clarté de ses cheveux…

Et
je ne vis que du rayon de ce sourire
Qui
m’attendrit, et que j’appelle et je désire…
O
miracle de ce miraculeux sourire !…

Sa
robe a des plis doux qui chantent… Et ses yeux
Gris-verts
ont un regard presque… miraculeux…
J’adore
ses cheveux et son front et ses yeux…

Elle
ne saura point, jamais, combien je l’aime
Cependant
! Car jamais ma jalousie extrême
Ne
lui laissera voir, jamais, combien je l’aime !
Aveu dans le silence
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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L’ombre nous semble une ennemie en embuscade
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.

Entre mes bras nerveux j’étreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.

Les bois sacrés n’ont plus d’efficaces dictames,
Et le monde a toujours été cruel aux femmes.
Nous le savons, le monde est cruel pour les femmes.

Les blâmes des humains ont pesé sur nos fronts,
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous oublierons

Nous souvenant qu’il est de plus larges planètes,
Nous entrerons dans le royaume des poètes,
Ce merveilleux royaumechantent les poètes.

La lumière s’y meut sur un rythme divin.
On n’a point de soucis et l’on est libre enfin.
On s’étonne de vivre et d’être heureux enfin.

Vois, élevés pour toi, ces palais d’émeraude
Où le parfum s’égare, où la musique rôde,
pleure un souvenir qui s’attarde et qui rôde.

Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !

Les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
O mauresques jardinsdorment les fontaines.

Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels
Nous irons vers les poètes
Poèmes de Renée Vivien

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