Poème +Entend - 60 Poèmes sur +Entend


60 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ! : ; ? à ah çà ha haï hâté hi ho hué thé yé-yé entaient entant entend entendaient entendais entendait entendant entende entendement entendements entendent entendes entendeur ...


La vie est simple et gaie
Le
soleil clair tinte avec un bruit doux
Le
son des cloches s'est calmé
Ce
matin la lumière traverse tout
Ma
tête est une lampe rallumée
Et
la chambrej'habite est enfin éclairée

Un
seul rayon suffit
Un
seul éclat de rire
Ma
joie qui secoue la maison
Retient
ceux qui voudraient mourir
Par
les notes de sa chanson

Je
chante faux
Ah
que c'est drôle
Ma
bouche ouverte à tous les vents
Lance
partout des notes folles
Qui
sortent je ne sais comment
Pour
voler vers d'autres oreilles

Entendez
je ne suis pas fou
Je
ris au bas de l'escalier
Devant
la porte grande ouverte
Dans
le soleil éparpillé
Au
mur parmi la vigne verte
Et
mes bras sont tendus vers vous

C'est
aujourd'hui que je vous aime


Pour le moment
Poèmes de Pierre Reverdy

Citations de Pierre Reverdy
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 957 votes


Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l’écume.
Le soir d’été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.


Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s’échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s’exhalaient tour à tour
L’agonie et l’amour.


Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l’effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j’entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l’ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m’apparus.


Et l’esprit assoiffé d’éternel, d’impossible,
D’infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d’émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.
À la Femme aimée
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1140 votes