Poème prof - 64 Poèmes sur prof


64 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : parafa parafai parafais parafait parafas parafât parafe parafé parafée parafées parafes parafés parapha paraphai paraphais paraphait paraphas paraphât paraphe paraphé paraphée paraphées paraphes paraphés pare-feu parfais Parfait parfait parfis ...


À présent que j'ai bien connu
Ton
visage calme et suave,
Et
, dans leur repos triste et brave,
L
'allongement de tes doigts nus,

Comment
voudrais-tu qu'autre chose
Ne
provoquât pas mon dédain ?
Comment
aimer encor la rose
Vaine
et fringante des jardins ?

Comment
goûter avec folie,
Comme
je faisais autrefois,
Les
grandes feuilles amollies
Qui
forment le dôme des bois ?

Comment
vanter l'azur ? Ah! puis-je
Chanter
,encor les vastes cieux,
Moi
qui chancelle du vertige
De
voir, dans le bleu de tes yeux,
Le
profond espace !

Ô
prunelles
Anxieuses
, au fond desquelles
Tournoie
une noire hirondelle...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Ce n'est peut-étre pas le tribut que réclame
Un
coeur profond et délicat,
Cet
amour allongé qui vient comme une lame
Frapper
la rive avec fracas.

Ne
pouvant pas comprendre et juger ce qu'on aime,
On
ne fait que doubler son coeur;
On
est comme on voudrait que l'on fût pour soi-même;
Mais
l'abondance a ses erreurs !

-
Ne livrons pas à ceux qu'un faible élan contente
L
'univers que nous possédons;
Transmettre
, en exultant, l'espace qui nous hante
Est
un fardeau autant qu'un don.

La
passion contient l'amour avec la hargne,
Et
son orage est maladroit
Peut-être
faudrait-il que parfois l'on épargne
Les
coeurs étonnés d'être étroits !

Déguisons
la fierté de nous sentir prodigues;
-
Que pèse notre orgueil du feu
Devant
la pauvreté de notre être qui brigue
La
faveur d'obtenir un peu !

Devenons
attentifs à ces âmes choisies
Que
l'on goûte à travers leurs corps
Contraignons
, en souffrant, l'altière fantaisie,
-
Aimer moins est si fort encor !

Il
n'est pas, pour nouer une divine attache,
Que
ces excès mal assainis.
-
Mais vraiment, se peut-il qu'auparavant l'on sache
Que
l'on blesse par l'infini ?
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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