Poème mal+etre - 55 Poèmes sur mal+etre


55 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : émail émailla émaillai émaillais émaillait émaillas émaillât émaille émaillé émaillée émaillées émailles émaillés émoulais émoulait émoule émoules émoulu émoulue émoulues émoulus émoulut émoulût émula émulai émulais émulait émulas émulât ...


L’ombre nous semble une ennemie en embuscade
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.

Entre mes bras nerveux j’étreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.

Les bois sacrés n’ont plus d’efficaces dictames,
Et le monde a toujours été cruel aux femmes.
Nous le savons, le monde est cruel pour les femmes.

Les blâmes des humains ont pesé sur nos fronts,
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous oublierons

Nous souvenant qu’il est de plus larges planètes,
Nous entrerons dans le royaume des poètes,
Ce merveilleux royaumechantent les poètes.

La lumière s’y meut sur un rythme divin.
On n’a point de soucis et l’on est libre enfin.
On s’étonne de vivre et d’être heureux enfin.

Vois, élevés pour toi, ces palais d’émeraude
Où le parfum s’égare, où la musique rôde,
pleure un souvenir qui s’attarde et qui rôde.

Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !

Les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
O mauresques jardinsdorment les fontaines.

Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels
Nous irons vers les poètes
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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Ton rire est clair, ta caresse est profonde,
Tes
froids baisers aiment le mal qu’ils font ;
Tes
yeux sont bleus comme un lotus sur l’onde,
Et
les lys d’eau sont moins purs que ton front.

Ta
forme fuit, ta démarche est fluide,
Et
tes cheveux sont de légers roseaux ;
Ta
voix ruisselle ainsi qu’un flot perfide ;
Tes
souples bras sont pareils aux roseaux,

Aux
longs roseaux des fleuves, dont l’étreinte
Enlace
, étouffe, étrangle savamment,
Au
fond des flots, une agonie éteint
Dans
un nocturne évanouissement.
Ton rire est clair, ta caresse est profonde
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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