Poème travail - 18 Poèmes sur travail


18 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : taravelle taravelles travail travailla travaillai travaillaient travaillais travaillait travaillâmes travaillant travaillas travaillasse travaillassent travaillasses travaillassiez travaillassions travaillât travaillâtes travaille travaillé travaillée travaillées travaillent travailler travaillera travaillerai travailleraient travaillerais travaillerait ...


Les cloîtres anciens sur leurs grandes murailles
Étalaient
en tableaux la sainte vérité,
Dont
l'effet, réchauffant les pieuses entrailles,
Tempérait
la froideur de leur austérité.

En
ces temps où du Christ florissaient les semailles,
Plus
d'un illustre moine, aujourd'hui peu cité,
Prenant
pour atelier le champ des funérailles,
Glorifiait
la mort avec simplicité.

-
Mon âme est un tombeau que, mauvais cénobite,
Depuis
l'éternité je parcours et j'habite ;
Rien
n'embellit les murs de ce cloître odieux.

Ô
moine fainéant ! Quand saurai-je donc faire
Du
spectacle vivant de ma triste misère
Le
travail de mes mains et l'amour de mes yeux ?
Le mauvais moine
Poèmes de Charles Baudelaire

Citations de Charles Baudelaire
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Dans le lit plein ton corps se simplifie
Sexe
liquide univers de liqueur
Liant
des flots qui sont autant de corps
Entiers
complets de la nuque aux talons
Grappe
sans peau grappe-mère en travail
Grappe
servile et luisante de sang
Entre
les seins les cuisses et les fesses
Régentant
l'ombre et creusant la chaleur
Lèvre
étendue à l'horizon du lit
Sans
une éponge pour happer la nuit
Et
sans sommeil pour imiter la mort.

Frapper
la femme monstre de sagesse
Captiver
l'homme à force de patience
Doucer
la femme pour éteindre l'homme
Tout
contrefaire afin de tout réduire
Autant
rêver d'être seul et aveugle.

Je
n'ai de cœur qu'en mon front douloureux.

L
'après-midi nous attendions l'orage
Il
éclatait lorsque la nuit tombait
Et
les abeilles saccageaient la ruche
Puis
de nos mains tremblantes maladroites
Nous
allumions par habitude un feu
La
nuit tournait autour de sa prunelle
Et
nous disions je t'aime pour y voir.

Le
temps comblé la langue au tiers parfum
Se
retenait au bord de chaque bouche
Comme
un mourant au bord de son salut
Jouer
jouir n'était plus enlacés
Du
sol montait un corps bien terre à terre
L
'ordre gagnait et le désir pesait
Branche
maîtresse n'aimait plus le vent

Par
la faute d'un corps sourd
Par
la faute d'un corps mort
D
'un corps injuste et dément.

Puisqu'il le faut
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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