Poème train+train - 33 Poèmes sur train+train

33 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : étaieraient étaierions étaierons étaieront éternisé éternité éternua éternuai éternuaient éternuais éternuait éternuant éternuas éternuât éternue éternué éternuent éternues éternuions éternuons étêteraient étêtèrent étêterions étêterons étêteront étiraient étirant étirent étireraient étirèrent étirerions étirerons étireront étirions étirons étourneau étreins étreint étrenna étrennai étrennais étrennait étrennas étrennât étrenne étrenné étrennée étrennées étrennes étrennés étron étrons hâteraient hâtèrent hâterions hâterons hâteront ôteraient ôtèrent ôterions ôterons ôteront tairaient tairions tairons tairont taraient tarant tarent tareraient tarèrent tarerions tarerons tareront tarin tarins tarions tariraient tarirent taririons tarirons tariront Tarn tarons tâteraient tâtèrent tâterions tâterons tâteront tatoueraient tatouèrent tatouerions tatouerons tatoueront taurin taurine taurines taurins Téhéran terçaient terçant terçons terne ternes terni ternie ternies ternis ternit ternît terraient terrain terrains terrant terrent terrien terrienne terriennes terriens terrine terrines terrions terrons téteraient tétèrent téterions téterons téteront thorine thorines thorn thorns thoron thorons thrène thrènes thréonine thréonines tierçaient tierçant tierçons tiraient Tirana tirant tirent tireraient tirèrent tirerions tirerons tireront tirions tirons titraient titrant titrent titreraient titrèrent titrerions titrerons titreront titrions titrons toréaient toréant toréent toréeraient toréèrent toréerions toréerons toréeront toréions toréons toron toronna toronnai toronnais toronnait toronnas toronnât toronne toronné toronnes torons torrent toueraient touèrent touerions touerons toueront Touraine touranien touraniens tourna tournai tournaient tournais tournait tournant tournas tournât tourne tourné tournée tournées tournent tournes tournés tournions tournis tournoi tournoie tournoient tournoies tournois tournons touron tourons traçaient traçant traçons trahiraient trahirent trahirions trahirons trahiront traient train traîna traînai traînaient traînais traînait traînant traînas traînât traîne traîné traîneau traînée traînées traînent traînes traînés traînions traînons trains trairaient trairions trairons trairont triaient triant trient trieraient trièrent trierions trierons trieront triions trin trine trines trinité trins trions troène troènes trôna trônai trônaient trônais trônait trônant trônas trônât tronçon tronçons trône trôné trônent trônes trônions trônons trouaient trouant trouent troueraient trouèrent trouerions trouerons troueront trouions trouons truand truandé tueraient tuèrent tuerions tuerons tueront turent Turin turion turions turne turnes turonien turoniens tuteuraient tuteurant tuteurent tuteureraient tuteurèrent tuteurerions tuteurerons tuteureront tuteurions tuteurons tutoieraient tutoierions tutoierons tutoieront tyran tyranneau tyrannie tyrannies tyrannisé tyrans ...

D'un souffle printanier l'air tout à coup s'embaume.
Dans notre obscur lointain un spectre s'est dressé,
Et nous reconnaissons notre propre fantôme
Dans cette ombre qui sort des brumes du passé.

Nous le suivons de loin, entraînés par un charme
À travers les débris, à travers les détours,
Retrouvant un sourire et souvent une larme
Sur ce chemin semé de rêves et d'amours.

Par quels champs oubliés et déjà voilés d'ombre
Cette poursuite vaine un moment nous conduit !
Vers plus d'un mont désert, dans plus d'un vallon sombre,
Le fantôme léger nous égare après lui.

Les souvenirs dormants de la jeunesse éteinte
S'éveillent sous ses pas d'un sommeil calme et doux ;
Ils murmurent ensemble ou leur chant ou leur plainte,
Dont les échos mourants arrivent jusqu'à nous.

Et ces accents connus nous émeuvent encore.
Mais à nos yeux bientôt la vision décroît ;
Comme l'ombre d'Hamlet qui fuit et s'évapore,
Le spectre disparaît en criant : Souviens-toi !
Le fantôme
Poèmes de Louise Ackermann

Citations de Louise Ackermann

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Endymion s'endort sur le mont solitaire,
Lui que Phœbé la nuit visite avec mystère,
Qu'elle adore en secret, un enfant, un pasteur.
Il est timide et fier, il est discret comme elle ;
Un charme grave au choix d'une amante immortelle
A désigné son front rêveur.

C'est lui qu'elle cherchait sur la vaste bruyère
Quand, sortant du nuage où tremblait sa lumière,
Elle jetait au loin un regard calme et pur,
Quand elle abandonnait jusqu'à son dernier voile,
Tandis qu'à ses côtés une pensive étoile
Scintillait dans l'éther obscur.

Ô Phœbé ! le vallon, les bois et la colline
Dorment enveloppés dans ta pâleur divine ;
À peine au pied des monts flotte un léger brouillard.
Si l'air a des soupirs, ils ne sont point sensibles ;
Le lac dans le lointain berce ses eaux paisibles
Qui s'argentent sous ton regard.

Non, ton amour n'a pas cette ardeur qui consume.
Si quelquefois, le soir, quand ton flambeau s'allume,
Ton amant te contemple avant de s'endormir,
Nul éclat qui l'aveugle, aucun feu qui l'embrase ;
Rien ne trouble sa paix ni son heureuse extase ;
Tu l'éclaires sans l'éblouir.

Tu n'as pour le baiser que ton rayon timide,
Qui vers lui mollement glisse dans l'air humide,
Et sur sa lèvre pâle expire sans témoin.
Jamais le beau pasteur, objet de ta tendresse,
Ne te rendra, Phœbé, ta furtive caresse,
Qu'il reçoit, mais qu'il ne sent point.

Il va dormir ainsi sous la voûte étoilée
Jusqu'à l'heure où la nuit, frissonnante et voilée,
Disparaîtra des cieux t'entraînant sur ses pas.
Peut-être en s'éveillant te verra-t-il encore
Qui, t'effaçant devant les rougeurs de l'aurore,
Dans ta fuite lui souriras.
Endymion
Poèmes de Louise Ackermann

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