Poème rends+nous - 7 Poèmes sur rends+nous
7 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : renauda renaudai renaudais renaudait renaudas renaudât renaude renaudes rendais rendait rende rendes rendis rendit rendît rends rendu rendue rendues rendus ronde rondeau rondes rondi rondie rondies rondis rondit rondît ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeNous t'avons bien redouté,
Bien haï, bien rejeté,
D'un coeur résistant et sûr,
Par suave excès d'azur,
Par excès de volupté,
Néant sans maux ni défauts;
Mais nous voici bien en peine
Si tu nous rends notre haine.
- Vieille Mort avec ta faux
Viens moissonner les soupirs
De nos esprits sans plaisir...
- Plaignons les heureux, il faut
Qu'ils apprennent à mourir !
Poème de l'amour
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDu fond de mon passé, je retourne vers toi,
Mytilène, à travers les siècles disparates,
T’apportant ma ferveur, ma jeunesse et ma foi,
Et mon amour, ainsi qu’un présent d’aromates
Mytilène, à travers les siècles disparates,
Du fond de mon passé, je retourne vers toi.
Je retrouve tes flots, tes oliviers, tes vignes,
Et ton azur où je me fonds et me dissous,
Tes barques, et tes monts avec leurs nobles lignes,
Tes cigales aux cris exaspérés et fous
Sous ton azur, où je me fonds et me dissous,
Je retrouve tes flots, tes oliviers, tes vignes.
Reçois dans tes vergers un couple féminin,
Ile mélodieuse et propice aux caresses
Parmi l’asiatique odeur du lourd jasmin,
Tu n’as point oublié Psappha ni ses maîtresses
Ile mélodieuse et propice aux caresses
Reçois dans tes vergers un couple féminin
Lesbos aux flancs dorés, rends-nous notre âme antique
Ressuscite pour nous les lyres et les voix,
Et les rires anciens, et l’ancienne musique
Qui rendit si poignants les baisers d’autrefois
Toi qui gardes l’écho des lyres et des voix,
Lesbos aux flancs dorés, rends-nous notre âme antique
Evoque les péplos ondoyant dans le soir,
Les lueurs blondes et rousses des chevelures,
La coupe d’or et les colliers et le miroir,
Et la fleur d’hyacinthe et les faibles murmures
Évoque la clarté des belles chevelures
Et les légers péplos qui passaient, dans le soir
Quand, disposant leurs corps sur tes lits d’algues sèches,
Les amantes jetaient des mots las et brisés,
Tu mêlais tes odeurs de roses et de pêches
Aux longs chuchotements qui suivent les baisers
À notre tour, jetant des mots las et brisés,
Nous disposons nos corps sur tes lits d’algues sèches
Mytilène, parue et splendeur de la mer,
Comme elle versatile et comme elle éternelle,
Sois l’autel aujourd’hui des ivresses d’hier
Puisque Psappha couchait avec une Immortelle,
Accueille-nous avec bonté, pour l’amour d’elle,
Mytilène, parure et splendeur de la mer !
En débarquant à Mytilène
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