Poème pensee - 22 Poèmes sur pensee


22 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épannasse épannasses épanouissais épanouissait épanouisse épanouisses épépinasse épépinasses épinasse épinasses épinçasse épinçasses panasse panasses pannasse pannasses panosse panosses pansa pansai pansais pansait pansas pansât panse pansée pansées panses pansés ...


Le percepteur trouve qu'on tarde ;
Il
veut être payé ce soir.
J'ai quelques sous, mais je les garde
Pour
vous acheter du pain noir.
Si
je n'en porte à votre mère,
Enfants
, la soupe manquera !...
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

Le
travail, toute la semaine,
Charge
mes membres harassés ;
Eh
bien ! Que m'importe la peine,
Lorsque
pour vous je gagne assez !
Le
soir, en me couchant, j'espère
Qu
'un meilleur jour demain luira...
Va payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

La faim !... par les miens endurée !...
A l'Etat il faut de l'argent,
Et
c'est pour nourrir sa livrée
Que
le lise se montre exigeant.
Le
budget qu'on nous délibère
A
plus d'un milliard montera.
Va
payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

Quoi ! Pas de pain pour ma famille !
Le trône a besoin de splendeur.
On
veut que tout courtisan brille ;
Au
pays cela fait honneur.
Tout
l'hiver, chaque ministère
Par
ordre de jours recevra.
Va
payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

Pour engraisser leur politique
Faudra-t-il
vendre nos haillons !
A nos vieux amis d'Amérique
On
a pavé vingt-cinq millions.
Le
czar présente avec colère
Un
vieux compte... on le réglera.
Va
payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

Ma bourse et mon buffet sont vides...
Paris de merveilles s'emplit,
On
bâtit des palais splendides,
Versailles
même s'embellit.
Tribut
d'une terre étrangère,
L
'obélisque se dressera.
Va
payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

Avoir faim ! Ô pensée affreuse !
On a faim dans tous les pays.
Des
pauvres la race est nombreuse ;
Ils
en ont cent mille à Paris.
Gras
de luxe et de bonne chère,
Jack
au fond d'an palais vivra.
Va
paver l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

Chers enfants ! Souffrir à votre âge !
L'argent du fisc est bien placé.
Il
fallait un pont au village,
C
'est un chemin qu'on a tracé.
Le
préfet possède une terre,
Tout
près la route passera.
Va
payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

Payer, quand chez moi la disette...
C'est là notre rôle éternel ;
Nous
payons pour notre piquette,
Pour
notre hutte et notre sel.
Ces
taxes, incurable ulcère,
Le
riche seul les votera...
Va
payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.

Enfants, le besoin vous dévore ;
Je
dois garder mes derniers sous !
Qui dort dîne... Il nous reste encore
Un
seul lit pour nous coucher tous.
Paie
... ou ce grabat de misère
Le
recors demain le vendra.
Va
payer l'impôt, pauvre père ;
Nous
mangerons... quand Dieu voudra.
L'impôt du pauvre
Poèmes de Agénor Altaroche

Citations de Agénor Altaroche
Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 656 votes

Je te l’ai dit pour les nuages
Je
te l’ai dit pour l'arbre de la mer
Pour
chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
Pour
les cailloux du bruit
Pour
les mains familières
Pour
l’œil qui devient visage ou paysage
Et
le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
Pour
toute la nuit bue
Pour
la grille des routes
Pour
la fenêtre ouverte pour un front découvert
Je
te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
Toute
caresse toute confiance se survivent.
Je te l’ai dit pour les nuages
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1028 votes