Poème effraya - 6 Poèmes sur effraya


6 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : effraya effrayai effrayaient effrayais effrayait effrayâmes effrayant effrayante effrayantes effrayants effrayas effrayasse effrayassent effrayasses effrayassiez effrayassions effrayât effrayâtes effraye effrayé effrayée effrayées effrayent effrayer effrayera effrayerai effrayeraient effrayerais effrayerait ...


Tu ne peux avoir de bonté,
Malgré
de studieux efforts,
Puisque
le désir ni la mort
Ne
t'ont suffisamment hanté.

-
Si l'on pouvait mettre en lambeaux,
Rendre
immobile et désarmer
L
'être effrayant qu'on veut aimer,
Tout
plaisir serait un tombeau !

C
'est par peur de souffrir aussi
Que
l'on recherche un tendre accord,
Et
que l'amour a tant souci
De
l'autre âme et de l'autre corps...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
-
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des
cafés tapageurs aux lustres éclatants!
On
va sous les tilleuls verts de la promenade.

Les
tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin!
L
'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière.
Le
vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A
des parfums de vigne et des parfums de bière...

-
Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D
'azur sombre encadré d'une petite branche,
Piqué
d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec
de doux frissons, petite et toute blanche ...

Nuit
de juin! Dix-sept ans! - On se laisse griser.
La
sève est du champagne et vous monte à la tête...
On
divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui
palpite, , comme une petite bête...

Le
coeur fou robinsonne à travers les romans,
-
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe
une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous
l'ombre du faux-col effrayant de son père...

Et
, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout
en faisant trotter ses petites bottines,
Elle
se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
-
Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...

Vous
êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous
êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous
vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
-
Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire!...

Ce
soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous
demandez des bocks ou de la limonade...
-
On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et
qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Roman
Poèmes de Arthur Rimbaud

Citations de Arthur Rimbaud
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