Poème caresses+Tu - 9 Poèmes sur caresses+Tu


9 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : caressa caressai caressais caressait caressas caressât caresse caressé caressée caressées caresses caressés cariasse cariasses carrasse carrasses carrossa carrossai carrossais carrossait carrossas carrossât carrosse carrossé carrossée carrossées carrosses carrossés corsa ...


Toi la seule et j’entends les herbes de ton rire
Toi
c’est la tête qui t’enlève
Et
du haut des dangers de mort
Sur
les globes brouillés de pluie des vallées
Sous
la lumière lourde sous le ciel de terre
Tu
enfantes la chute.


Les
oiseaux ne sont plus un abri suffisant
Ni
la paresse ni la fatigue
Le
souvenir des bois et des ruisseaux fragiles
Au
matin des caprices
Au
matin des caresses visibles
Au
grand matin de l’absence la chute.
Les
barques de tes yeux s’égarent
Dans
la dentelle des disparitions
Le
gouffre est dévoilé aux autres de l’éteindre
Les
ombres que tu crées n’ont pas droit à la nuit.
Toi la seule et j’entends les herbes de ton rire
Poèmes de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard

Citations de Eugène Emile Paul Grindel, dit Paul Eluard
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Les mots sans qu'on les craigne ont d'effrayants pouvoirs,
Ils
sont les bâtisseurs hasardeux des pensées,
L
'âme la plus puissante est parfois dépassée
Par
ces rêves actifs que l'on voit se mouvoir.

-
Laissons se balancer dans leur ombre décente
L
'excessive tristesse et l'excessif besoin !
Confions
le secret ou la hâte oppressante
Au
silence sacré qui ne les livre point.

Un
souvenir dormant cesse d'être coupable,
Tout
ce qui n'est pas dit est innocent et vrai;
S
'il consent à garder sa face sombre et stable
Le
mensonge lui-même est un noble secret.

Ô
Vérité tentante et qu'il faut qu'on esquive,
Monacale
pudeur, effort, renoncement,
Sainteté
des torrents retenant leur eau vive,
Solitude
du coeur et de la voix qui ment !

Tendresse
de la main qui parcourt et qui lisse
La
vie atténuée et calme des cheveux,
Tandis
que le désir se prive du délice
De
déchaîner l'orage éloquent des aveux

Résolution
pure, auguste et difficile
De
n'accaparer pas l'esprit avec le corps,
De
rester étrangers, pour que le plus fragile
Ne
soit pas prisonnier de l'ineffable accord !

Feintise
d'être heureux en dehors de l'ivresse,
Accommodation
aux paisibles instants :
Plus
que les cris, les pleurs, les secours, les caresses,
Vous
êtes le mérite insondable et constant !

Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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