Poème attentif - 6 Poèmes sur attentif
6 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : atteinte atteintes atteints attenante attenantes attenants attenta attentai attentaient attentais attentait attentâmes attentant attentas attentasse attentassent attentasses attentassiez attentassions attentat attentât attentâtes attentatoire attentatoires attentats attente attentent attenter attentera ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTu as ta force, j'ai ma ruse;
Ta force est d'être ce que j'aime,
Elle est dans ta faiblesse même.
- Mais parfois mon instinct plaintif
Écoute d'un coeur attentif
Ma passion pour toi qui s'use.
Tu ne peux t'en douter, sachant
Qu'on n'épuise jamais mon âme,
Tu n'entends pas mon secret blâme,
Ni ce léger chant triomphant
D'une ardeur que le temps entame.
Tu restes calme et confiant.
- Mais moi, épiant ma détresse,
Je perçois jusqu'au battement
Plus délicat de mon ivresse;
Je goûte, - lourde et sans tourment, -
Une consolante paresse.
- Ah ! si je pouvais oublier
Ces instants courts, rares, extrêmes,
Où, mes doigts à tes bras liés,
Je poursuis en ton coeur pillé
Je ne sais quel plus pur moi-même,
Je déferais mon coeur du tien,
Et, recouvrant mon amplitude,
J'irais vers cette solitude
En qui tout être m'appartient !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 751 votes
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeL’art délicat du vice occupe tes loisirs,
Et tu sais réveiller la chaleur des désirs
Auxquels ton corps perfide et souple se dérobe.
L’odeur du lit se mêle aux parfums de ta robe.
Ton charme blond ressemble à la fadeur du miel.
Tu n’aimes que le faux et l’artificiel,
La musique des mots et des murmures mièvres.
Ton baiser se détourne et glisse sur les lèvres.
Tes yeux sont des hivers pâlement étoilés.
Les deuils suivent tes pas en mornes défilés.
Ton geste est un reflet, ta parole est une ombre.
Ton corps s’est amolli sous des baisers sans nombre,
Et ton âme est flétrie et ton corps est usé.
Languissant et lascif, ton frôlement rusé
Ignore la beauté loyale de l’étreinte.
Tu mens comme l’on aime, et, sous ta douceur feinte,
On sent le rampement du reptile attentif.
Au fond de l’ombre, elle une mer sans récif,
Les tombeaux sont encor moins impurs que ta couche…
O Femme ! Je le sais, mais j’ai soif de ta bouche !
Lucidité
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 856 votes