Poème altier - 6 Poèmes sur altier
6 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : alaterne alaternes aléatoire aléatoirement aléatoires aliter alitera aliterai aliteraient aliterais aliterait aliteras alitèrent aliterez aliteriez aliterions aliterons aliteront allaiter allaitera allaiterai allaiteraient allaiterais allaiterait allaiteras allaitèrent allaiterez allaiteriez allaiterions ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeIl n'est pas vrai qu'on soit orgueilleux d'aimer tant,
Et que d'un oeil d'aigle on regarde
Les passants affairés, indifférents, contents,
Noyés de lumière blafarde.
Il n'est pas vrai qu'un grave et poignardant amour
Isole noblement le rêve;
Nul ne dit les combats dont l'assaille sans trêve
Le désir, conflit sombre et sourd !
Il n'est pas vrai que l'âme altière et transportée
Bénisse son cruel fardeau.
Même si l'on paraît éblouie et hantée,
L'on ne vit qu'en courbant le dos.
Comment se réjouir d'avoir livré sa chance
À l'étranger vague et secret
Qui, selon sa rieuse ou grave nonchalance,
Nous emmêle à son sort distrait ?
- Ah! pouvoir n'aimer pas celui qu'on aime ! N'être
Pas l'esclave d'un beau vivant !
Vivre libre, espérer, choisir, vouloir, connaître !
Fendre l'azur comme le vent !
Ne pas être liée avec de durs cordages,
Secs et fermés comme des poings,
Au charme inévitable et fortuit d'un visage,
Qu'on eût pu ne rencontrer point !
N'avoir pas transféré sa digne solitude,
Unique et nombreuse à la fois,
Dans un corps dont les yeux, la voix, la lassitude
Semblent sacrés ou bien narquois !
Ne pas être obligée à constater sans cesse
Que rien ne nous est plus soumis,
Et que, ne nous laissant qu'une atroce paresse,
Notre coeur bat dans l'ennemi !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeJe voyais, aussi nettement
qu'on voit la rose en fraîche toile,
S'épanouir au firmament
La pulpe altière des étoiles.
Je révais. Par les jours trop chauds,
Quand l'heure du soir songe et stagne,
Une rue, un mur blanc de chaux,
Me restituaient les Espagnes.
Auprès d'un verger de Passy,
Quand la nuit met sa molle roche
Sur tout l'espace dessaisi,
J'entendais, au lointain, des cloches
Éparpiller leur lent souci...
L'univers logeait dans mon coeur,
Lorsque tu vins comme un voleur...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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