Poème plus+vie - 127 Poèmes sur plus+vie
127 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : épala épalai épalais épalait épalas épalât épale épalé épalée épalées épales épalés épaula épaulai épaulais épaulait épaulas épaulât épaule épaulé épaulée épaulées épaules épaulés épela épelai épelais épelait épelas ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmePuisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine
De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;
Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire
Les mots où se répand le coeur mystérieux ;
Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;
Puisque j'ai vu briller sur ma tête ravie
Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ;
Puisque j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie
Une feuille de rose arrachée à tes jours ;
Je puis maintenant dire aux rapides années :
- Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !
Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !
Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine
Poèmes de Victor Hugo
Citations de Victor Hugo
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLa gomme coule en larmes d'or des cerisiers.
Cette journée, ô ma chérie, est tropicale :
Endors-toi donc dans le parterre où la cigale
Crie aigrement aux coeurs touffus des vieux rosiers.
Dans le salon où l'on causait, hier vous posiez...
Mais aujourd'hui nous sommes seuls - Rose Bengale !
Endormez-vous tout doucement dans la percale
De votre robe, endormez-vous sous mes baisers.
Il fait si chaud que l'on n'entend que les abeilles...
Endors-toi donc, petite mouche au tendre coeur !
Cet autre bruit ?... C'est les ruisseaux sous les corbeilles
Des coudriers où dorment les martins-pêcheurs...
Endors-toi donc... Je ne sais plus si c'est ton rire
Ou l'eau qui court sur les cailloux qu'elle fait luire...
La gomme coule
Poèmes de Francis Jammes
Citations de Francis Jammes
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