Poème rien+ - 118 Poèmes sur rien+


118 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : éraient éraieraient éraierions éraierons éraieront éreinté érine érines héroïne héroïnes héron héronneau hérons raient raieraient raierions raierons raieront raina rainai rainaient rainais rainait rainant rainas rainât raine rainé rainée ...


Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque
j'ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque
j'ai respiré parfois la douce haleine
De
ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ;

Puisqu
'il me fut donné de t'entendre me dire
Les
mots où se répand le coeur mystérieux ;
Puisque
j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire
Ta
bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ;

Puisque
j'ai vu briller sur ma tête ravie
Un
rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ;
Puisque
j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie
Une
feuille de rose arrachée à tes jours ;

Je
puis maintenant dire aux rapides années :
-
Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
Allez-vous-en
avec vos fleurs toutes fanées ;
J
'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !

Votre
aile en le heurtant ne fera rien répandre
Du
vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
Mon
âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
Mon
coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !
Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine
Poèmes de Victor Hugo

Citations de Victor Hugo
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Autrefois le rat de ville
Invita le rat des champs,
D'une façon fort civile
A des reliefs d'ortolans.

Sur
un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le
régal fut fort honnête :

Rien
ne manquait au festin ;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
A
la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :

Le
rat de ville détale ;
Son camarade le suit.
Le
bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :

" Achevons tout notre rôt.
- C
'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi.
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;

Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc. Fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre !
Le Rat des villes et le Rat des champs
Poèmes de Jean de La Fontaine

Citations de Jean de La Fontaine
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