Poème Baiser - 51 Poèmes sur Baiser
51 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : baiser baisera baiserai baiserais baiserait baiseras baisers baiseur baiseurs baser basera baserai baserais baserait baseras bazar bazardé bazars bézoard biaiser biaisera biaiserai biaiserais biaiserait biaiseras biser bisera biserai biserais ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDans les lendemains que le sort file et tresse,
Les êtres futurs ne nous oublieront pas…
Nous ne craignons point, Atthis, ô ma maîtresse !
L’ombre du trépas.
Car ceux qui naîtront après nous dans ce monde
Où râlent les chants jetteront leur soupir
Vers moi, qui t’aimais d’une angoisse profonde,
Vers toi, mon Désir.
Les jours ondoyants que la clarté nuance,
Les nuits de parfums viendront éterniser
Nos frémissements, notre ardente souffrance
Et notre baiser.
Quelqu’un, je crois, se souviendra dans l’avenir de nous
Poèmes de Renée Vivien
Citations de Renée Vivien
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeDu fond de mon passé, je retourne vers toi,
Mytilène, à travers les siècles disparates,
T’apportant ma ferveur, ma jeunesse et ma foi,
Et mon amour, ainsi qu’un présent d’aromates
Mytilène, à travers les siècles disparates,
Du fond de mon passé, je retourne vers toi.
Je retrouve tes flots, tes oliviers, tes vignes,
Et ton azur où je me fonds et me dissous,
Tes barques, et tes monts avec leurs nobles lignes,
Tes cigales aux cris exaspérés et fous
Sous ton azur, où je me fonds et me dissous,
Je retrouve tes flots, tes oliviers, tes vignes.
Reçois dans tes vergers un couple féminin,
Ile mélodieuse et propice aux caresses
Parmi l’asiatique odeur du lourd jasmin,
Tu n’as point oublié Psappha ni ses maîtresses
Ile mélodieuse et propice aux caresses
Reçois dans tes vergers un couple féminin
Lesbos aux flancs dorés, rends-nous notre âme antique
Ressuscite pour nous les lyres et les voix,
Et les rires anciens, et l’ancienne musique
Qui rendit si poignants les baisers d’autrefois
Toi qui gardes l’écho des lyres et des voix,
Lesbos aux flancs dorés, rends-nous notre âme antique
Evoque les péplos ondoyant dans le soir,
Les lueurs blondes et rousses des chevelures,
La coupe d’or et les colliers et le miroir,
Et la fleur d’hyacinthe et les faibles murmures
Évoque la clarté des belles chevelures
Et les légers péplos qui passaient, dans le soir
Quand, disposant leurs corps sur tes lits d’algues sèches,
Les amantes jetaient des mots las et brisés,
Tu mêlais tes odeurs de roses et de pêches
Aux longs chuchotements qui suivent les baisers
À notre tour, jetant des mots las et brisés,
Nous disposons nos corps sur tes lits d’algues sèches
Mytilène, parue et splendeur de la mer,
Comme elle versatile et comme elle éternelle,
Sois l’autel aujourd’hui des ivresses d’hier
Puisque Psappha couchait avec une Immortelle,
Accueille-nous avec bonté, pour l’amour d’elle,
Mytilène, parure et splendeur de la mer !
En débarquant à Mytilène
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