Poème ci+haut - 37 Poèmes sur ci+haut


37 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : c c.-à-d ce ceci cédé ces cet ci ci-haut ciao Cie cité côté ct a A.T ai aidé aie aies ais aïs aisé aisy ait août aoûté as ...


L’ombre nous semble une ennemie en embuscade
Viens, je t’emporterai comme une enfant malade,
Comme une enfant plaintive et craintive et malade.

Entre mes bras nerveux j’étreins ton corps léger.
Tu verras que je sais guérir et protéger,
Et que mes bras sont forts pour mieux te protéger.

Les bois sacrés n’ont plus d’efficaces dictames,
Et le monde a toujours été cruel aux femmes.
Nous le savons, le monde est cruel pour les femmes.

Les blâmes des humains ont pesé sur nos fronts,
Mais nous irons plus loin. Là-bas, nous oublierons
Sous un ciel plus clément, plus doux, nous oublierons

Nous souvenant qu’il est de plus larges planètes,
Nous entrerons dans le royaume des poètes,
Ce merveilleux royaumechantent les poètes.

La lumière s’y meut sur un rythme divin.
On n’a point de soucis et l’on est libre enfin.
On s’étonne de vivre et d’être heureux enfin.

Vois, élevés pour toi, ces palais d’émeraude
Où le parfum s’égare, où la musique rôde,
pleure un souvenir qui s’attarde et qui rôde.

Mon amour, qui s’élève à la hauteur du chant,
Louera tes cheveux roux plus beaux que le couchant
Ah ! ces cheveux, plus beaux que le plus beau couchant !

Les douleurs se feront exquises et lointaines,
Au milieu des jardins et du bruit des fontaines,
O mauresques jardinsdorment les fontaines.

Nous bénirons les doux poètes fraternels
En errant au milieu des jardins éternels,
Dans l’harmonie et le clair de lune éternels
Nous irons vers les poètes
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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Vertigineusement, j’allais vers les Etoiles…
Mon
orgueil savourait le triomphe des dieux,
Et
mon vol déchirait, nuptial et joyeux,
Les
ténèbres d’été, comme de légers voiles…

Dans
un fuyant baiser d’hymen, je fus l’amant
De
la Nuit aux cheveux mêlés de violettes,
Et
les fleurs du tabac m’ouvraient leurs cassolettes
D’ivoire
, où tiédissait un souvenir dormant.

Et
je voyais plus haut la divine Pléiade…
Je
montais… J’atteignais le Silence Eternel…
Lorsque
je me brisai, comme un fauve arc-en-ciel,
Jetant
des lueurs d’or et d’onyx et de jade…

J’étais
l’éclair éteint et le rêve détruit…
Ayant
connu l’ardeur et l’effort de la lutte,
La
victoire et l’effroi monstrueux de la chute,
J’étais
l’astre tombé qui sombre dans la nuit.
La Fusée
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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