Poème Rtes - 44 Poèmes sur Rtes
44 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : érotisé hérauts hérita héritai héritais héritait héritas héritât héritâtes hérite héritée héritées hérites hérités raouts raretés rata ratai ratais ratait ratas ratât ratâtes rate râteau ratée ratées rates ratés ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeOui, la douceur est toujours feinte
En amour. - Croirais-tu vraiment
Que ce brillant contentement
Ne masquât pas d'amères plaintes ?
Certes tout mon être bénit
Ta vie où j'ai mis l'infini,
Mais, corps charmant, ô coeur de roche,
Toi que j'aime! un constant reproche
Émane de mes yeux séduits.
Quoi! toujours t'admirer, et puis
Toujours, en silence, surprendre
Tes défauts, - et, d'un coeur plus tendre,
Mêlé de louanges, de pleurs,
Te voiler mon humble colère
Ah! réclamais-je ces douleurs ?
- Et de quel droit viens-tu me plaire ?...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeQuand tu me plaisais tant que j'en pouvais mourir,
Quand je mettais l'ardeur et la paix sous ton toit,
Quand je riais sans joie et souffrais sans gémir,
Afin d'être un climat constant autour de toi;
Quand ma calme, obstinée et fière déraison
Te confondait avec le puissant univers,
Si bien que mon esprit te voyait sombre ou clair
Selon les ciels d'azur ou les froides saisons,
Je pressentais déjà qu'il me faudrait guérir
Du choix suave et dur de ton être sans feu,
J'attendais cet instant où l'on voit dépérir
L'enchantement sacré d'avoir eu ce qu'on veut :
Instant éblouissant et qui vaut d'expier,
Où, rusé, résolu, puissant, ingénieux,
L'invincible désir s'empare des beaux pieds,
Et comme un thyrse en fleur s'enroule jusqu'aux yeux !
Peut-être ton esprit à mon âme lié
Se plaisait-il parmi nos contraintes sans fin,
Tu n'avais pas ma soif, tu n'avais pas ma faim,
Mais moi, je travaillais au désir d'oublier !
- Certes tu garderas de m'avoir fait rêver
Un prestige divin qui hantera ton cooeur,
Mais moi, l'esprit toujours par l'ardeur soulevé,
Et qu'aurait fait souffrir même un constant bonheur,
Je ne cesserai pas de contempler sur toi,
Qui me fus imposant plus qu'un temple et qu'un dieu,
L'arbitraire déclin du soleil de tes yeux
Et la cessation paisible de ma foi !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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