Poème vie+Pour - 138 Poèmes sur vie+Pour

138 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : évadé évasé évidé évité évohé hâve hâves hévéa hévéas va vais vas vau Vaud vaut veau vêt veut veuve veuves via vidé vie vies vis visé vit vît vivais vivait vivat vive vives vivoté voeu voie voies vois voit vos voté voua vouai vouais vouait vouas vouât voue voué vouée vouées voues voués vous voûté vouvoie vouvoies vs vu vue vues vus Vve Yves âpre âpres âpreté épair épairs épar épars épart épeire épeires épeura épeurai épeurais épeurait épeuras épeurât épeure épeuré épeurée épeurées épeurer épeurera épeurerai épeurerais épeurerait épeureras épeures épeurés épiaire épiaires épier épiera épierai épierais épierait épieras épierra épierrai épierrais épierrait épierras épierrât épierre épierré épierrée épierrées épierres épierrés épieur épieurs épris épura épurai épurais épurait épuras épurât épure épuré épurée épurées épurer épurera épurerai épurerais épurerait épureras épures épurés paiera paierai paierais paierait paieras paierie paieries pair paire paires pairie pairies pairs papier papiers papyrus par para paradé parai parais parait paraît paras parât pare paré parée parées paréo paréos parer parera parerai pareras parerât parère parères pares parés pareur pareurs pari paria pariai pariais pariait parias pariât parie parié pariée pariées parier pariera parierai parierais parierait parieras paries pariés parieur parieurs Paris paris parité paroi parois paros pars part paru parue parues parure parures parus parut parût paupérisé paupière paupières pépère pépères pépier pépiera pépierai pépierais pépierait pépieras perça perçai perçais perçait perças perçât perçois perçoit perçu perçue perçues perçus perçut perçût perd père pères péri périr périra périrai périrais périrait périras péris périt pérît pérora pérorai pérorais pérorait péroras pérorât pérore péroré pérores pérot Pérou pers peur peurs pierra pierrai pierrais pierrait pierras pierrât Pierre pierre pierré pierrée pierrées pierres pierrés Pierrot pierrot piper pipera piperai piperais piperait piperas piperie piperies pipeur pipeurs pipier pipière pipières pipiers piraté pire pires poire poiré poireau poireauté poires poirés poirier poiriers poiroté pore pores porreau port porté poupard pour pourra pourrai pourrais pourrait pourras pourri pourrie pourries pourris pourrit pourrît praire praires prairie prairies pré préau près prés prêt prêté pria priai priais priait prias priât prie prié priée priées prier priera prierai prierais prierait prieras prière prières pries priés prieur prieure prieuré prieures prieurés prieurs priorat priori priorité pris prisé prit prît pro proie proies pros prou proue proues prurit puer puera puerai puerais puerait pueras pur pure pureau purée purées pures pureté purot purs pyorrhée pyorrhées pyurie pyuries ypréau ...

Sans feu Paris ne peut plus vivre ;
Il court, tout crispé de frissons,
Secouant sa barbe de givre
Et son lourd manteau de glaçons.
Sous la laine où le vent pénètre,
Chaque nez rouge que l'on voit
Dit encore mieux qu'un thermomètre :
Quel froid ! Quel froid !

Dans sa mansarde crevassée,
Ouverte aux injures du temps,
Le pauvre sous la paille usée
Cache ses membres grelottants.
Trop faible, en vain sa voix appelle
Le pain qui manque... A son vieux toit
Un seul hôte reste fidèle :
Le froid ! Le froid !

Le monarque, en dix-huit cent trente,
Sur ses pas amassait toujours
La foule enthousiaste, ardente,
Sous le chaud soleil des trois jours.
Mais quand sur le quai la cour passe,
Aujourd'hui, Seine et peuple, on voit
Tout immobile, tout de glace...
Quel froid ! Quel froid !

Toujours la gauche dynastique,
Eprise de programmes creux,
Poursuit sa futile tactique
De demi-pas, de demi-vœux.
Son éloquence en vain s'agite
Et tourne dans un cercle étroit ;
Le peuple dit en passant vile :
C'est froid ! C'est froid !

Chaque matin, près de Lisette,
Mon voisin, adroit séducteur,
Sans feu, dans une humble chambrette
De sa flamme exprime l'ardeur.
Mais lorsqu'après l'amour en fraude,
L'amour conjugal le reçoit,
Quoique la chambre soit bien chaude,
Quel froid ! Quel froid !

En dépit des calorifères,
Le froid pénètre un peu partout,
Dans les salons des ministères,
Et même dans plus d'un grand raout.
A l'Institut où l'on sommeille,
Aux Cours où sans peine on s’assoit,
Aux Français où l'art se réveille,
Quel froid ! Quel froid !

Mais je sens, malgré ma douillette,
Qu'en mon corps le froid s'est glissé,
Car le feu sacré du poète
Est lui-même au froid exposé,
Je n'ai plus la force d'écrire
Et la plume échappe à mon doigt...
Cessons, car vous pourriez me dire
C'est froid ! C'est froid !
Quel froid !
Poèmes de Agénor Altaroche

Citations de Agénor Altaroche

Plus sur ce poème | Voter pour ce poème | 622 votes

O mon très cher amour, toi mon œuvre et que j'aime,
A jamais j'allumai le feu de ton regard,
Je t'aime comme j'aime une belle œuvre d'art,
Une noble statue, un magique poème.

Tu seras, mon aimée, un témoin de moi-même.
Je te crée à jamais pour qu'après mon départ,
Tu transmettes mon nom aux hommes en retard
Toi, la vie et l'amour, ma gloire et mon emblème;

Et je suis soucieux de ta grande beauté
Bien plus que tu ne peux toi-même en être fière:
C'est moi qui l'ai conçue et faite toute entière.

Ainsi, belle œuvre d'art, nos amours ont été
Et seront l'ornement du ciel et de la terre,
O toi, ma créature et ma divinité !
Per te praesentit aruspex
Poèmes de Guillaume Apollinaire

Citations de Guillaume Apollinaire

Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème
| Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1479 votes