Poème gle - 32 Poèmes sur gle


32 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : gel gela gelai gelais gelait gelas gelât gelé gèle gelée gelées gelés gèles gels gélule gélules geôle geôles gilet gille Gilles gilles glaça glaçai glaçais glaçait glaças glaçât glaïeul ...


Il n'est pas vrai qu'on soit orgueilleux d'aimer tant,
Et
que d'un oeil d'aigle on regarde
Les
passants affairés, indifférents, contents,
Noyés
de lumière blafarde.

Il
n'est pas vrai qu'un grave et poignardant amour
Isole
noblement le rêve;
Nul
ne dit les combats dont l'assaille sans trêve
Le
désir, conflit sombre et sourd !

Il
n'est pas vrai que l'âme altière et transportée
Bénisse
son cruel fardeau.
Même
si l'on paraît éblouie et hantée,
L
'on ne vit qu'en courbant le dos.

Comment
se réjouir d'avoir livré sa chance
À
l'étranger vague et secret
Qui
, selon sa rieuse ou grave nonchalance,
Nous
emmêle à son sort distrait ?
-
Ah! pouvoir n'aimer pas celui qu'on aime ! N'être
Pas
l'esclave d'un beau vivant !
Vivre
libre, espérer, choisir, vouloir, connaître !
Fendre
l'azur comme le vent !

Ne
pas être liée avec de durs cordages,
Secs
et fermés comme des poings,
Au
charme inévitable et fortuit d'un visage,
Qu
'on eût pu ne rencontrer point !

N
'avoir pas transféré sa digne solitude,
Unique
et nombreuse à la fois,
Dans
un corps dont les yeux, la voix, la lassitude
Semblent
sacrés ou bien narquois !

Ne
pas être obligée à constater sans cesse
Que
rien ne nous est plus soumis,
Et
que, ne nous laissant qu'une atroce paresse,
Notre
coeur bat dans l'ennemi !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Ton rire est clair, ta caresse est profonde,
Tes
froids baisers aiment le mal qu’ils font ;
Tes
yeux sont bleus comme un lotus sur l’onde,
Et
les lys d’eau sont moins purs que ton front.

Ta
forme fuit, ta démarche est fluide,
Et
tes cheveux sont de légers roseaux ;
Ta
voix ruisselle ainsi qu’un flot perfide ;
Tes
souples bras sont pareils aux roseaux,

Aux
longs roseaux des fleuves, dont l’étreinte
Enlace
, étouffe, étrangle savamment,
Au
fond des flots, une agonie éteint
Dans
un nocturne évanouissement.
Ton rire est clair, ta caresse est profonde
Poèmes de Renée Vivien

Citations de Renée Vivien
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