Poème Calme - 48 Poèmes sur Calme


48 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : caillâmes calame calames calâmes calamité calma calmai calmais calmait calmâmes calmas calmât calme calmé calmée calmées calmes calmés calmi calmîmes calmis calmit calmît calumet coagulâmes coagulum coagulums collâmes colmaté ...


Matin, j'ai tout aimé, et j'ai tout trop aimé;
À
l'heure où les humains vous demandent la force
Pour
aborder la vie accommodante ou torse,
Rendez
mon coeur pesant, calme et demi-fermé.

Les
humains au réveil ont besoin qu'on les hèle,
Mais
mon esprit aigu n'a connu que l'excès;
Je
serais tel qu'eux tous, Matin! s'il vous plaisait
De
laisser quelquefois se reposer mon zèle.

C
'est par mon étendue et mon élan sans frein
Que
mon être, cherchant ses frères, les dépasse,
Et
que je suis toujours montante dans l'espace
Comme
le cri du coq et l'ouragan marin !

L
'univers chaque jour fit appel à ma vie,
J
'ai répondu sans cesse à son désir puissant
Mais
faites qu'en ce jour candide et fleurissant
Je
demeure sans voeux, sans voix et sans envie.

Atténuez
le feu qui trouble ma raison,
Que
ma sagesse seule agisse sur mon coeur,
Et
que je ne sois plus cet éternel vainqueur
Qui
, marchant le premier, sans prudence et sans peur,
Loin
des chemins tracés, des labours, des maisons,
Semble
un dieu délaissé, debout sur l'horizon...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Parce que dès l'enfance et d'instinct tu fus triste,
Dans
la cité bruyante ou sous les arbres verts,
Et
que tu fus surpris qu'on souffre, et qu'on persiste
À
souffrir, brave et lâche, en un morne univers;

Parce
que la gaîté ne fut sur ta personne
Que
le manteau lustré d'un fuyant carnaval,
Et
qu'un sonore ennui en ton âme résonne,
Ton
coeur hostile et pur est de mon coeur l'égal.

Mais
malgré cette étrange et noble ressemblance,
Nous
nous sentons divers, lointains, dépossédés.
À
quoi m'a donc servi ma suave puissance ?
J
'ai disposé du monde et je ne puis t'aider !

-
Que faire si vraiment le destin se refuse,
(Tandis
que ta langueur recherche un calme oubli)
À
t'imposer, plus tendre et reposant qu'un lit,
Mon
coeur qui s'affermit en même temps qu'il s'use...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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