Poème N+T - 495 Poèmes sur N+T
495 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : âne ânes ânon ânons énonça énonçai énonçais énonçait énonças énonçât énoua énouai énouaient énouais énouait énouant énouas énouât énoue énoué énouée énouées énouent énoues énoués énouions énouons hyène hyènes ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeLe temps n'a pas toujours une égale valeur,
Tu cours et je suis immobile,
Je t'attends; cela met quelque chose en mon coeur
De frénétique et de débile !
J'entame avec l'instant un infime combat
Que départage le silence.
L'heure, qui tout d'abord semblait me parler bas,
Frappe soudain à coups de lance.
Elle semble savoir, et garder son secret,
Le destin se confie à elle;
On ne pénètre pas dans cette ample forêt
Où rien n'est promis ni fidèle !
- Puisque la passion, en son sauvage trot,
Gaspille sa richesse amère,
Révérons ces instants de la vie éphémère
Dont chacun nous semblait de trop !
Attendre: épuisement sanglant de l'espérance,
Tentative vers le hasard,
Hâte qui se prolonge, indécise souffrance
De savoir s'il est tôt ou tard !
Impatience juste, exigeante et soumise,
À qui manque, pour bien lutter,
Le pouvoir défendu de refaire à sa guise
L'univers puissant et buté !
- Certes, mon coeur ne veut te faire aucun reproche
Des minutes que tu perdais;
Tu me savais vivante, active, sûre et proche,
Moi, cependant, je t'attendais !
Sans doute la démente et subite tristesse
Qui se mêle aux jeux éperdus
Est le profond sanglot refoulé que nous laisse
La douleur d'avoir attendu !...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeÀ présent que j'ai bien connu
Ton visage calme et suave,
Et, dans leur repos triste et brave,
L'allongement de tes doigts nus,
Comment voudrais-tu qu'autre chose
Ne provoquât pas mon dédain ?
Comment aimer encor la rose
Vaine et fringante des jardins ?
Comment goûter avec folie,
Comme je faisais autrefois,
Les grandes feuilles amollies
Qui forment le dôme des bois ?
Comment vanter l'azur ? Ah! puis-je
Chanter,encor les vastes cieux,
Moi qui chancelle du vertige
De voir, dans le bleu de tes yeux,
Le profond espace !
Ô prunelles
Anxieuses, au fond desquelles
Tournoie une noire hirondelle...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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