Poème ranch - 25 Poèmes sur ranch
25 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : ranch ranche rancher ranchers ranches ranchs renchaîna renchaînai renchaînaient renchaînais renchaînait renchaînâmes renchaînant renchaînas renchaînasse renchaînassent renchaînasses renchaînassiez renchaînassions renchaînât renchaînâtes renchaîne renchaîné renchaînée renchaînées renchaînent renchaîner renchaînera renchaînerai ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeTu m'as quittée; adieu, je pense à toi.
- Dans l'air du soir une horloge qui sonne ! -
Calme du ciel, douceur de ta personne,
Dans ta maison ta persistante voix !
Ta voix toujours, encor, loin de ma vie
À qui pourtant tout de ton être est dû;
Quelle que soit mon inlassable envie,
Ton corps, ce soir, est pour mes yeux perdu.
- Jamais mon coeur ne peut en ta présence
Te dénombrer les baumes qu'il contient;
Peut-être as-tu la juste connaissance
Que rien ne m'est qui ne soit d'abord tien.
C'est une étrange et formelle habitude
Que nous avons de ne rien confronter
De ton royaume et de ma servitude,
De ton silence et du mien à côté.
Une subtile et perspicace crainte
Nous fait chercher de délicats détours:
Quand notre amour veut exprimer l'amour,
Notre franchise est faite de nos feintes.
Ce pur silence, ample et de noble aloi,
Nous a toujours tout appris, sans offense.
Tacitement nous devinons nos lois,
Et notre énigme est notre confidence...
Poème de l'amour
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Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeOn n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants!
On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin!
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière.
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche ...
Nuit de juin! Dix-sept ans! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite, là, comme une petite bête...
Le coeur fou robinsonne à travers les romans,
- Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux-col effrayant de son père...
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...
Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire!...
Ce soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Roman
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