Poème immense+J - 28 Poèmes sur immense+J


28 poèmes


Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : immense immensément immenses immensité immensités immensurable immensurables immunisâmes immunisât immunisâtes immunisèrent immunisés j jais jas jasé je jet jeté jeu joie joies joua jouai jouais jouait jouas jouât joue ...


Ne souffre pas; tu vois, je suis pourtant moi-même,
Malgré
les multiples aspects.
Tu
cherchais le repos ? Peut-être que tu m'aimes
Pour
cette absence de ta paix !

Concevais-tu
vraiment que le bonheur existe ?
Que
l'on donne un ordre au destin ?
N
'avais-tu donc jamais, d'un oeil lucide et triste,
Vu
le lent retour des matins ?

Dans
l'immense ouragancombattent les choses,
Poursuivais-tu
d'autres loisirs
Que
ces instants secrets où le désir compose
Un
baume d'âme et de plaisir ?

-
L'amour n'est pas un don qui rend plaisante et stable,
La
vie aux sursauts coutumiers;
Il
fait mieux mesurer l'immensité des sables,
Le
puits distant sous les palmiers !

Les
travaux des humains, comme ceux des abeilles,
Vaquent
aux soins de la cité,
Mais
tout l'effort profond ne rêve et ne conseille
Que
l'apaisante volupté;

C
'est elle la chétive et complète patrie
Dont
l'être est sans cesse exilé;
Acceptons
que le sort protège et contrarie
Un
voeu toujours renouvelé !

Acceptons
que demain, comme aujourd'hui, demeure
Un
jour d'espoir et de chagrin;
Il
est beau de goûter le plaisir souverain
Dans
l'étroit calice d'une heure !

Je
refuse de croire à des jours aplanis
pour nous deux l'injuste chance
Arrêterait
soudain, dans le temps infini,
L
'oscillement de ses balances.

Certes
j'eusse voulu charger d'un gai bonheur
Ma
méditative caresse,
Mais
peut-être ai-je mieux apparenté nos coeurs
Si
je t'ai donné la tristesse...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Peut-être jamais ne saurai-je
Pourquoi
tu te taisais! L'été,
L
'azur, les nuits claires, la neige,
Comme
ton visage entêté,
N
'ont rien pour les interpréter !

Ils
brillent, parfument, rayonnent,
Implacables
, distraits, charmants,
Sans
rien répondre à nos tourments
-
Mais, hélas ! ce coeur de lionne,
Ce
coeur puissant, ce coeur adroit,
Qui
, pour ne pas troubler ton calme,
Se
suspendait au loin sur toi,
Plus
léger que l'ombre des palmes,
Que
l'arôme immense et sans poids,
Faut-il
vraiment qu'il se détruise,
Et
faut-il que nul ne te dise,
Pour
ne pas déranger ta paix,
Que
c'est l'univers qu'il comblait!
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles

Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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