Poème armes - 28 Poèmes sur armes
28 poèmes
Phonétique (Cliquez pour la liste complète) : aérâmes ahurîmes airâmes arma armai armais armait armâmes armas armât arme armé armée armées armes armés armet arôme arômes arrima arrimai arrimais arrimait arrimâmes arrimas arrimât arrime arrimé arrimée ...
Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeIl y a quelque nonchalance,
Peut-être quelque pauvreté
Dans ton amour plein de silence;
Je le sens cette nuit d'été.
L'espace étoilé qui nous lie
Par ses zéphyrs et son odeur
Ressemble plus à ma folie
Qu'à ta noble et simple pudeur.
Tu penses à toi en vivant,
Tout ton être en toi persévère;
Moi par l'arôme et par le vent
Je rejoins les sublimes sphères.
L'infini qui respire et luit
S'accorderait avec mon être
Si le ciel pouvait me connaître
Et si j'appartenais à lui !
Mais toi, sans même que tu saches
D'où me vient ma triste fureur,
D'où vient que mon désir s'attache
À ta vive et sourde pâleur,
Tu vis tranquillement, content
De sentir ton esprit à l'aise
Parmi tous mes soins, et pourtant
Je n'aime pas que tu me plaises !
Je n'aime pas ce dévouement
Que suscite en moi quelque charme
De ta voix; de tes mouvements,
Toutes tes innocentes armes !
Depuis le jour où je t'aimai
Ma fierté s'irrite et réclame,
Je ne me pardonne jamais
Cette reddition de l'âme !
Àh! laisse-moi te fuir, afin
De te retrouver en moi-même,
Selon ma soif, selon ma faim,
Et suffisant pour que je t'aime !
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poèmeL'orgueil est l'ennemi constant
De l'amour et de ses largesses;
Fort comme la vie, il attend
Que l'on retourne à sa noblesse.
Il veille sur tout l'abandon,
Sur tout le divin esclavage;
Il n'accorde pas son pardon
Au clair flamboiement des visages,
- Aux visages lavés de pleurs,
À ces larmes froides et rondes
Qui ne sont pas de la douleur,
Mais l'éblouissement du monde !
- Certes, il est dur de quitter
Cet orgueil prudent, fort et triste,
Qui, repoussant la volupté,
Fait croire à l'âme qu'elle existe;
Mais à cause de cet effort
Par qui tout l'être se surmonte,
Par ce consentement de mort,
Il est beau d'accepter la honte.
- Je voudrais ne plus rien tenir
Que de ton affable puissance,
Ne respirer, ne me nourrir
Qu'au doux gré de ta complaisance.
Qu'il serait bon, ce dénuement,
Au coeur royal que l'on détrône,
Et qui vécut trop fièrement !
- Être sans pain, sans vêtement,
Et dans un tendre abaissement
En recevoir de toi l'aumône...
Poème de l'amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
Citations de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles
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